Le partenariat liant Renault SA et Nissan Motor Co est devenu un cas d’école de collaboration à multi étages entre deux géants du monde de l’automobile. L’Alliance Renault-Nissan collabore également avec Daimler AG, notamment sur le projet de pick-up de Mercedes-Benz et la plateforme Smart.

Et si les propos récents de Carlos Ghosn, sur le Mondial de l’Automobile, peuvent être pris comme une marque de scepticisme de la direction sur les possibilités futures du partenariat, la vérité est que le grand patron estime plutôt que l’entente a été si productive ces dernières années qu’il sera difficile de lui faire maintenir une croissance aussi exponentielle.

Une base solide

"Lorsque vous travaillez ensemble, la majorité des fruits qui pendent de l’arbre sont accessibles facilement et très rapidement", a jugé Ghosn lors de la conférence commune tenue vendredi en compagnie de Dieter Zetsche (PDG de Daimler). "A compter de maintenant, peut-être que le nombre de projets additionnels va rendre plus de temps : ce sont les lois de la physique".

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Zetsche et Ghosn envisagent des plans plus poussés pour unir leurs forces autour de projets électriques. Renault fournit déjà des moteurs électriques à Smart, que l’on retrouve par ailleurs dans la Renault Zoe. Aucune décision n’a cependant encore été prise sur l’étendue des prochaines collaborations majeures dans le domaine.

"Nous avons débuté cette collaboration sur la base de trois projets, où nous avons constaté des bénéfices pour les deux partenaires, et nous avons désormais 13, 14 ou 15 projets qui produisent beaucoup de bénéfices", estime Zetsche. "Il s’agit d’une fondation solide pour notre partenariat. Si cela en reste à ce chiffre, c’est parfait. Si ça s’étend, c’est bon aussi".

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