Le mois dernier, des milliers d’ordinateurs à travers la planète ont été affectés par un ransomware : un logiciel malveillant cryptant toutes les données d’un disque dur et réclamant le paiement d'une certaine somme en Bitcoin afin de les débloquer.

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Après l’alliance Renault-Nissan, c’est au tour du constructeur japonais Honda d’en payer les frais. La semaine dernière, Honda a annoncé la fermeture momentanée de son usine à Samaya, au nord-ouest de Tokyo. Le programme malveillant du nom de WannaCrypt s’est propagé dans le système informatique du constructeur entrainant l’arrêt de la production de 1000 véhicules. Les modèles concernés sont les Honda Accord, Odyssey et Step Wagon.

L’usine de Samaya n’est pas la seule touchée par ces attaques, d’autres usines européennes et américaines ont subi le même sort, sans pour autant que les dirigeants décident de stopper la production.

Honda se veut rassurant en affirmant qu’aucun dysfonctionnement n’a été constaté à ce jour. Une porte-parole du constructeur précise que tous les moyens sont mis en œuvre pour réaliser des vérifications plus détaillées.

Ce coup d’arrêt de 24 heures représente malheureusement une perte d’argent pour le constructeur qui n’a apparemment toujours pas effectué les correctifs nécessaires pour remédier à cette faille du système d’exploitation Windows.

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