Un consortium d'entreprises turques est en train de développer la première voiture électrique du pays. Ce projet a été initié il y a quelques années, et est soutenu par le gouvernement et le président Recep Tayyip Erdogan. Il prendra forme dans quelques mois avec la présentation d'un premier prototype avant la fin de l'année. Cette voiture, 100 % électrique, aura une autonomie de 500 km selon le ministre turc de l'Industrie, Mustafa Varank.

"Nous allons développer un véhicule électrique capable de rivaliser avec ses concurrents", a déclaré le ministre. "Nous ne le voyons pas comme un projet banal de voiture. C’est un projet technologique qui transformera l’ensemble de l’industrie automobile du pays et renforcera la compétitivité de l’industrie automobile turque sur la scène internationale".

Pour concevoir cette voiture, cinq entreprises turques du secteur privé ont uni leurs forces pour créer une entreprise commune, Turkey’s Automobile Initiative Group. Ces entreprises sont le groupe Anadolu, BMC, Kıraça Holding, Turkcell et Zorlu Holding. Chacune d'entre elles détient 19 % du capital de la coentreprise, les 5 % restants appartiennent à l'Union des Chambres de Commerce et des Bourses de commerce turques.

"La voiture sera probablement proposée à la vente et mise en circulation au cours du second semestre 2022. Les clients attendent cette voiture. Son prix concurrencera tous les modèles présents sur les marchés internationaux", Mustafa Varank.

Il n'y a pas plus d'informations à propos de cette voiture. Les entreprises chargées de développer ce modèle ont fort à faire. En effet, en plus de concevoir ce modèle de toute pièce, elles devront créer un écosystème de fournisseurs, de points de vente... afin que ce premier modèle puisse être vendu dans les règles de l'art. Bien évidemment, qui dit voiture électrique dit bornes de recharge. Pour que ce projet soit un succès, il est primordial de créer un réseau de chargeurs afin que les voitures puissent retrouver de l'énergie facilement et rassurer ainsi les clients qui craignent de subir la panne sèche.

Source : Hurriyet