L'opération reconquête de Lotus a commencé avec l’Evija, dévoilée officiellement le 16 juillet à Londres. Avec cette voiture, qui s’éloigne franchement des Lotus telles que nous les connaissions (et les imaginions), le constructeur anglais s’invite dans le bal des hypercars électriques, un marché pour millionnaires qui s’est fortement développé ces dernières années.

Pour sortir du lot, Lotus aimerait signer un record sur l’inévitable circuit du Nürburgring, en Allemagne, dans la catégorie des voitures électriques de production. Ou tout du moins caresse l’idée de le faire.

Dans un entretien accordé aux journalistes de PistonHeads, l’ingénieur en chef de la plateforme a révélé que Lotus y pensait sérieusement, avant d’ajouter que l’Evija devait être "confortablement plus rapide" que l’actuelle détentrice du record convoité, la NIO EP9. Pour mémoire, cette hypercar d’origine chinoise a réussi à boucler un tour en 6'45"90. La Volkswagen ID.R a récemment signé un chrono de 6'05"336, mais son statut de prototype la met hors compétition.

Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, l’Evija affiche une puissance de 2000 ch. Elle peut théoriquement accélérer de 0 à 100 km/h en moins de trois secondes et de 0 à 300 km/h en moins de neuf secondes. La vitesse de pointe est annoncée à plus de 320 km/h. Les batteries d’une capacité de 70 kWh assurent une autonomie d’environ 400 km. Précisons à ce sujet que Lotus envisagerait d’offrir la possibilité aux clients d’optimiser le pack. Le poids annoncé de 1680 kilos n’honore pas franchement la devise "light is right" du fondateur de la marque, mais il ne pouvait en être autrement avec une voiture comme celle-ci.

Source : PistonHeads

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Galerie: Lotus Evija (2019)