Les bosses d'Austin inquiètent pour la fiabilité et les pilotes

En prenant la piste lors des premiers essais libres du Grand Prix des États-Unis, les pilotes ont découvert un tarmac particulièrement bosselé à Austin.

Charles Leclerc, Ferrari SF90

Charles Leclerc, Ferrari SF90

Simon Galloway / Motorsport Images

Malgré les traditionnelles reconnaissances faites la veille, tous ont été surpris par l'incidence de ces nombreuses bosses sur le comportement des monoplaces, et certains ont même fait l'expérience de défaillances qui y sont plus ou moins directement liées, ce qui provoque des inquiétudes pour la suite du week-end.

Au début des EL1, Charles Leclerc a évoqué à la radio ce qu'il pensait être un problème moteur, mais après avoir analysé la situation, Ferrari a conclu à un souci avec la pédale d'accélérateur. Directeur de la Scuderia, Mattia Binotto a révélé que les bosses étaient à l'origine de cet ennui mécanique. "C'est vraiment bosselé", constate-t-il. "Dire tout de suite que ça n'affectera pas la fiabilité serait très audacieux. Car nous affirmerons peut-être le contraire plus tard dans le week-end. Il se trouve que ce matin, avec Charles, nous avons eu un petit désagrément que nous pensons dû aux bosses. Un petit problème. C'est juste un exemple. C'est donc quelque chose à gérer, nous devons en avoir conscience et nous assurer que ça n'aura pas d'incidence sur le résultat."

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Chez McLaren, Zak Brown s'attend même déjà à une course qui pourrait être pimentée par ces bosses qui vont éprouver les mécaniques, mais aussi les pilotes. "Je ne suis pas inquiet pour l'intégrité de la voiture, mais ça pourrait surprendre un ou deux pilotes en course", prévient-il. Et pour cause, Carlos Sainz en a fait les frais avec un gros tête-à-queue dans les esses.

Dans un tel contexte, le défi à relever va être de mettre le doigt sur les meilleurs réglages possibles pour affronter cette donnée nouvelle à Austin par rapport aux années précédentes, et qui provient de l'évolution rapide de la piste au fil des ans. "Il faut trouver un bon équilibre entre le premier secteur, avec du sous-virage que l'on peut créer sur ces bosses afin de les affronter, aux dépens du troisième secteur, où il faut de la stabilité et du survirage", explique le directeur de Renault F1, Cyril Abiteboul. "Ce sera un compromis. Ce pourrait être un défi intéressant pour nous tous."

Aligné en EL1 à la place de George Russell, et malgré une séance écourtée par un problème de boîte de vitesses sur la Williams, Nicholas Latifi a été le premier pilote à décrire les conditions de piste. "Les bosses dans le premier virage étaient clairement les plus grosses", confie le Canadien. "Elles étaient grosses, mais à une faible fréquence, donc ce n'était pas comme rouler sur des ralentisseurs avec cet effet de vibration. Ce sont probablement les plus grosses que j'aie rencontrées sur un circuit. Dans le virage 2, où c'est assez facile de passer à fond, j'ai essayé la première fois et j'ai fait un gros travers. Il y a différentes trajectoires à expérimenter. Mais ça reste un circuit incroyable pour piloter."

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