Depuis déjà deux ans, des sociétés privées ont été missionnées pour exploiter des radars automatisés sur le territoire français, mandatées par l'État pour traquer les conducteurs imprudents au quotidien. Lancées initialement en Normandie, ces voitures se développent et vont faire une arrivée remarquée dans l'Ouest du pays, avec au programme trois régions.

La première est la Bretagne, qui verra la société Mobiom gérer le territoire. Nous vous avions déjà parlé de cette filiale du groupe Challancin, qui recrutait l'an dernier des conducteurs pour le même poste en Normandie. Il est prévu qu'elle mette en circulation un contingent de 12 à 18 voitures banalisées dans les quatre prochaines années. La deuxième région concernée sera la région Centre-Val de Loire, gérée par la société Geos, et la dernière sera, toujours dans l'Ouest, la région Pays de la Loire, où officiera l'entreprise Oti France.

Comme l'an dernier, Mobiom a donc lancé une campagne de recrutement pour la région Bretagne, avec une rémunération annuelle de 22'000 euros bruts. Le poste consiste en des journées de travail de six heures, possiblement de jour comme de nuit, mais aussi les week-ends et jours fériés, puisque ces radars embarqués officient sept jours sur sept, 24 heures sur 24. Leur marge de tolérance est fixée à 10 km/h de plus quand le véhicule contrôlé roule à une vitesse inférieure ou égale à 100 km/h, et jusqu'à 10 % de plus pour une vitesse supérieure (soit 13 km/h à 130). La tolérance est donc légèrement supérieure à celle d'un radar fixe.

Pour ce qui est du profil des candidats, ils doivent être en possession du permis de conduire depuis au moins trois ans, et il est "apprécié" que le solde du permis soit de 10 points minimum. Puisque ces sentinelles de l'excès de vitesse circulent au milieu des autres automobilistes, elles doivent être capables de rouler sans avoir peur des kilomètres !