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L'Hypercar Peugeot devrait prendre la piste en décembre 2021

Peugeot vient de donner davantage de détails sur l'échéancier des tests à mener avec son nouvel Hypercar, d'abord au banc d'essai puis en piste.

Teaser Peugeot Hypercar

Teaser Peugeot Hypercar

Peugeot Sport

C'est lundi matin que Peugeot a dévoilé les grandes lignes de ses choix techniques pour son nouvel Hypercar, qui verra la marque au lion faire son retour en Championnat du monde d'Endurance en 2022. Un moteur V6 biturbo de 2,6 litres sera associé à un moteur électrique développant 200 kW, positionné sur l'essieu avant.

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Bien évidemment, le développement du groupe propulseur est déjà bien engagé, et c'est au printemps 2021 qu'un premier moteur sera mis à l'épreuve au banc d'essai à Satory, lieu du siège de Peugeot Sport. "Ensuite, nous mettrons un powertrain – c'est-à-dire toute la chaîne de traction : moteur, boîte de vitesses, système hybride – sur un banc à l'automne, pour préparer le premier roulage de la voiture, qui aura lieu en décembre", précise François Coudrain, directeur powertrain du programme WEC Peugeot Sport. "Quand nous réaliserons le premier roulage de la voiture, le powertrain complet aura déjà roulé sur un banc GMP [groupe motopropulseur] quatre roues motrices ici à Satory, piloté par l'ensemble de ces calculateurs et tous ces systèmes embarqués."

Les premiers tours de roue du bolide sont donc prévus en décembre 2021, mais au-delà, l'horizon est plus flou. D'après Olivier Jansonnie, directeur technique Peugeot Sport, il demeure impossible de dire à ce stade quelle sera la première course à laquelle participera le constructeur français en WEC, notamment en ce qui concerne les 24 Heures du Mans 2022. "Nous n'y pensons pas", assure-t-il. "L'idée, c'est que nous avons construit un planning qui nous amène jusqu'à un premier roulage en essais à la fin 2021."

Spécifications techniques de l'Hypercar de Peugeot

Deux facteurs sont au cœur de cette incertitude : la fiabilité, cruciale dans une discipline comme l'Endurance, et l'homologation, sur laquelle il ne sera pas possible de revenir. "Ensuite, nous connaissons un petit peu les difficultés de cette catégorie, notamment celle que nous aurons certainement pour atteindre le niveau de fiabilité nécessaire pour pouvoir aligner une voiture en course – je pense plus particulièrement aux 24 Heures", poursuit Jansonnie. "Pour aligner une voiture aux 24 Heures avec une chance raisonnable de terminer et de gagner. D'autant plus que nous sommes dans une configuration de voiture homologuée, c'est-à-dire que le jour où nous mettrons une voiture en course, ce sera homologué et donc figé jusqu'à la fin 2025."

"Aujourd'hui, nous ne sommes pas en mesure de répondre à la question de la date exacte de mise en course parce que nous ne connaissons pas le niveau de fiabilité que nous sommes capables d'atteindre entre le début de nos essais à la fin 2021 et la première mise en course. Ce qui est clair, c'est que pour la raison que j'ai évoquée, d'une le niveau de fiabilité et de deux l'homologation, nous ne nous précipiterons pas au risque d'être ensuite pénalisés pendant les quatre années qui suivent."

Enfin, quid des pilotes ? À ce stade encore précoce, la question demeure très ouverte et les options particulièrement nombreuses. "Il y a beaucoup de pilotes intéressés par cet emblématique programme Peugeot Sport, et nous sommes en contact avec beaucoup d'entre eux", indique Jean-Marc Finot, directeur de PSA Motorsport.

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"Je dirais juste que nous avons le temps, car la voiture ne va pas rouler avant la fin 2021, donc nous allons prendre notre temps pour avoir la meilleure écurie possible. Nous choisirons nos pilotes pour leurs performances, leur esprit d'équipe et leur compatibilité avec l'état d'esprit Peugeot Sport." Romain Grosjean fait-il partie des pilotes intéressés, lui qui a déclaré publiquement son intérêt pour le projet Peugeot ? Finot n'a en tout cas pas souhaité répondre à cette question.

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