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Alonso : "J'ai toujours eu la chance de choisir mon propre destin"

À l'aube de son retour en Grand Prix, Fernando Alonso admet se sentir "très privilégié", quand d'autres pilotes talentueux et plus jeunes se retrouvent sans volant.

Fernando Alonso, Alpine A521

Fernando Alonso, Alpine A521

Zak Mauger / Motorsport Images

Voir revenir un double Champion du monde de Formule 1 n'est évidemment pas anodin, et le comeback de Fernando Alonso demeure l'une des attractions de la saison 2021. Bien sûr, le projet Alpine ne lui permettra théoriquement pas de jouer la victoire, mais l'Espagnol y a adhéré dans l'espoir de faire son retour aux avant-postes à plus long terme, par le biais du tournant réglementaire prévu pour 2022. En attendant, il insiste sur le plaisir qu'il prend à réintégrer un championnat qui a été son pain quotidien de 2001 à 2018. À quelques jours de son retour officiel en Grand Prix, dans une année où il fêtera ses 40 ans, il assure avoir conscience d'une certaine forme de privilège, voire de "chance".

"Je me sens très privilégié", assure-t-il au micro de CNN. "Je connais beaucoup, beaucoup de pilotes talentueux. Ils n'ont parfois même pas eu l'opportunité de tester une Formule 1 au cours de leur carrière. J'ai eu la chance de pouvoir choisir quand changer d'équipe, la chance de choisir quand arrêter la Formule 1, la chance de choisir quand revenir. J'ai toujours eu la chance de choisir mon propre destin, en quelque sorte. Alors amusons-nous maintenant."

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Deux années loin de la Formule 1 ont visiblement changé la perception du natif d'Oviedo. Pendant qu'il est allé s'essayer avec succès aux joutes de l'Endurance, tout en se lançant de nouveaux défis en IndyCar ou en rallye-raid, Fernando Alonso a posé un regard différent sur la discipline qui reste celle de toute une vie. Une F1 qui lui a "manqué de façon marginale". Mais au sein de laquelle il s'est rapidement retrouvé à nouveau comme un poisson dans l'eau.

"J'ai toujours été considéré comme le gars de la F1 qui courait l'Indy 500, ce genre de choses", poursuit-il. "Je vois plus ou moins les mêmes personnes, les mêmes pilotes. C'est globalement la même chose. Et je pense que l'on garde en tête la manière dont on pilote ces voitures ; après trois ou quatre tours, on se sent immédiatement à l'aise avec tout ce que l'on ressent."

"On est en permanence dans une petite bulle, avec l'équipe, avec les ingénieurs, et l'on perd peut-être un peu la perception du sport en général, et du divertissement que l'on offre un dimanche sur deux à des millions de gens. M'être retrouvé éloigné pendant deux ans et profiter de courir ailleurs fait peut-être que je peux me comporter un peu différemment ici, et adopter certaines activités qui sont faites pour les fans. Je suis probablement plus disposé à ce que le spectacle soit meilleur, car de l'extérieur on comprend ce que ça fait."

Il est sans doute légitime de percevoir le défi Alpine comme le dernier de Fernando Alonso en Formule 1. Pourra-t-il retrouver les succès d'antan avec l'écurie française ? La route est longue, et le présent ramène à des problématiques beaucoup plus terre-à-terre, alors que les essais hivernaux se sont conclus le week-end dernier à Bahreïn.

"Nous devons travailler, nous devons encore comprendre certaines choses concernant la voiture", souligne-t-il auprès de DAZN. "Nous devons débloquer en piste les performances que nous observons à l'usine. Mais je suis content, et peu importe ce que nous réservent les premiers Grands Prix, je vais prendre du plaisir, profiter de chaque tour."

Avec Jose Decelis 

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