Cette création pour le moins originale est l'œuvre de William Hannah, un milliardaire Américain qui savait ce qu'il voulait, mais qui n'a malheureusement pas pu trouver la voiture de ses rêves quand il le voulait. Qu'à cela ne tienne, si cette voiture n'existe pas, pourquoi ne pas la créer après tout ?

C'est ainsi qu'est née la Jerrari, la contraction entre une Ferrari et une Jeep, deux marques que tout oppose. Le modèle que vous voyez en photo est un mélange entre la partie avant d'une Ferrari 365 GT 2+2 de 1969, et la partie arrière d'un Jeep Wagoneer de la même époque. Avant d'entamer sa folle création, l'homme avait demandé à si la marque comptait réaliser prochainement un modèle doté de quatre roues motrices et, si ce n'était pas le cas, si Ferrari pouvait lui en développer un sur-mesure. Une requête à laquelle Il Commendatore a répondu personnellement par la négative.

Jerrari

Peu de temps après, suite à un accident avec sa Ferrari 365 GT 2+2, le propriétaire en a donc profité pour acquérir un Wagoneer et demander à des spécialistes du hot rod de lui fixer la face avant et le V12 4,4 litres de sa Ferrari en bon état, tout en conservant la boîte de vitesses à trois rapports de la Jeep et sa transmission intégrale 4x4

Dans l’habitacle, l’ensemble du tableau de bord du Wagoneer a été conservé, tandis que la sellerie se pare d’un cuir de meilleure facture qu’à l’origine. Face au conducteur, nous retrouvons un volant Nardi à trois branches en bois et un couple de pédales en aluminium.

Jerrari

William Hannah, qui gagné de coquettes sommes d’argent en jouant au casino, a fait fructifier ses dollars en investissant dans des hôtels et dans des casinos. Friand de voitures, notre homme a possédé près de 1500 autos au cours de sa vie, dont certaines occupent désormais une place de choix dans plusieurs musées automobiles. Ce n'est pas le cas de la Jerrari, qui appartient désormais à un collectionneur privé et qui est maintenant équipé d'un moteur V8 Chevrolet 350 et non plus du V8 Ferrari.

Pour la petite histoire, il n'existe pas une, mais deux Jerrari, puisque le milliardaire Américain réitéra l’expérience quelques années plus tard, mais cette fois en greffant uniquement le moteur V12 Ferrari sous le capot d’un Wagoneer orange. La partie extérieure n'a pas été modifiée, si bien qu'on dirait tout simplement un Wagoneer tout ce qu'il y a de plus classique, à ceci près qu'il dispose d'une immatriculation "Jerrari". Ce modèle se trouve quant à lui dans un musée, à savoir au National Automobile Museum de Reno, dans le Nevada.

Galerie: Jerrari

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