Si vous êtes amené à faire de longs trajets en voiture électrique et à emprunter l'autoroute, vous vous êtes déjà certainement arrêté pour faire le plein d'électrons à une station Ionity. Le consortium Ionity (fruit d'une collaboration entre plusieurs constructeurs comme Kia, Hyundai, Ford, Mercedes, etc...) se positionne comme leader de la charge rapide sur autoroute, avec une présence dans 24 pays, 414 stations et 1 700 bornes en Europe.

Ionity vient d’ouvrir sa 100ème station de recharge rapide en France, à St-Witz, dans le Val-d'Oise (95). Sept autres stations sont actuellement en cours de construction dans l'Hexagone. Ionity a également annoncé un investissement supplémentaire de 700 millions d'euros afin de viser les 1 000 stations en Europe et 7 000 bornes d'ici 2025. En France, l'objectif est de 180 stations d'ici 2025.

Dans le même temps, Ionity a aussi annoncé mettre fin à la tarification par minute, qui reste toutefois légion en France. Au début du mois de juillet prochain, elle se fera désormais au kWh via une mise à jour des bornes et l’installation de compteurs à courant continu.

Il faut dire que les bornes françaises étaient l'exception en Europe, et cela pénalisait les voitures électriques dont la puissance de recharge n'était pas élevée. Il faudra compter 0,39 €/kWh sur les quelques bornes en 50 kW et 0,69 €/kWh sur les bornes en 350 kW. Il s'agit bien évidemment de tarifs hors abonnements. Les prix seront, au minimum, divisés par deux pour les clients bénéficiant d'un abonnement.

Chose assez étrange, surtout avec la multiplication du nombre de voitures électriques sur les routes, Ionity ne facture pas de tarif complémentaire d’occupation des places de charge. En effet, une fois celle-ci terminée, il n'y aura pas de surfacturation. Tout l'inverse de Tesla qui facture le temps d'occupation après la fin d'une charge afin d'éviter les voitures-ventouses.