Comment contrôler que la voie réservée au covoiturage est respectée ? La Métropole de Lyon va avoir recours à des radars d'un nouveau type, testés à partir du second semestre 2023. Ils seront dotés d'une cellule thermique, permettant d'identifier le nombre de passagers dans chaque véhicule.

À Lyon, cette voie est présente sur les boulevards périphériques M6/M7, portion de l'autoroute A6/A7. Elle est réservée aux véhicules avec aux moins deux personnes à bord ainsi qu'aux taxis, au bus express de la ligne 15E et aux véhicules à vignette Crit'Air 0.

Une fiabilité à confirmer

L'arrivée de ces radars fait suite à un appel à projet de l'État auquel la Métropole Lyon s'est porté candidate. "Nous faisons partie des territoires choisis pour expérimenter ces radars jusqu'à la fin de l'année", a confirmé Jean-Charles Kohlhaas, vice-président en charge des Déplacements au Grand Lyon, au Figaro.

Une période d'expérimentation est prévue pour garantir la fiabilité du dispositif puisqu'en plus de comptabiliser le nombre de passagers dans les véhicules, les radars devront photographier correctement les plaques d'immatriculation des contrevenants. "L'État les homologue lorsque la marge d'erreur est inférieure à 4%, soit à partir de 96% [de fiabilité]", a précisé Jean-Charles Kohlhaas.

Le système devra également être à même de prendre en compte les cas particuliers comme les bébés dans un cosy dos à la route. Les vitres teintées ne devraient en revanche pas poser de difficultés à ces radars.

Lyon attend maintenant une livraison de la part de l'État, dont découlera le calendrier de mise en place des radars, leur nombre sur le bord des routes et leurs emplacements.

D'autres radars sont attendus à Lyon en 2024, cette fois pour contrôler le respecter de la Zone à faibles émissions (ZFE).