DIAPORAMA - 10 papamobiles emblématiques

Mercedes 300 SEL Landaulet (1966)

Très souvent, les limousines papales ont une carrosserie de type "Landaulet" afin que le pontife puisse se montrer aux fidèles. La voiture du Pape de Stuttgart de 1966, une Mercedes 300 SEL, fait partie de cette lignée.

Sur cette photo, vous pouvez voir le numéro d'immatriculation des voitures du Pape : SCV 1, SCV 4 (sur la Mercedes 460 Nürburg). Les plaques SCV 6 et 7 (sur les Mercedes Classe G) ont également été attribuées. Les trois lettres signifient "Status Civitatis Vaticanae", le nom latin de l'État de la Cité du Vatican. Les voitures civiles d'occasion ne portent que le CV.

La photo montre le Pape Jean-Paul II dans la Mercedes 300 SEL Landaulet à la première sortie après son élection en octobre 1978.

Mercedes 230 G (1980)

En parlant du Pape Jean-Paul II. Nous lui devons la "Papamobile" au sens moderne du terme (avec un grand dôme). La Mercedes 230 G, peinte en blanc nacré, a été prêtée au Pape pour sa visite en Allemagne en 1980. Le Classe G avait un dôme en plastique qui pouvait être retiré par beau temps. Depuis la tentative d'assassinat du Pape en 1981, le dôme n'a plus jamais été retiré.

Pour la première fois, une banquette a été installée. Sur le sol et le toit, on retrouvait différentes sources lumineuses pour éclairer le Pape. Cette voiture avait tout de même une hauteur d'environ 2,80 m.

La Mercedes 230 G répondait aux exigences de Jean-Paul II : une bonne visibilité avec un éclairage intérieur puissant, possibilité d'utilisation même sur des chemins cabossés. La boîte de vitesses a été renforcée pour que le Classe G puisse évoluer à une vitesse d'environ 3 km/h sans trop se fatiguer.

Seat Panda (1982)

La Seat Panda, créée en 1982 pour la visite d'État du pape en Espagne, est presque une miniature de l'immense Classe G. Il y a une raison à cela car la Mercedes n'aurait pas pu passer les portes du stade du Camp Nou à Barcelone. 

Une simple construction métallique à l'arrière du siège a suffi pour que le Saint-Père puisse se montrer à la foule. Cette voiture a été construite très rapidement, c'est une pièce unique qui fait désormais partie de la collection Seat.

Mercedes S 500 Landaulet (1997)

Souvenez-vous de ceci : les voitures pour "regarder le pape" sont blanches, les voitures qui ne servent qu'à le transporter sont généralement noires.

En 1997, le pape Jean-Paul II a personnellement reçu une nouvelle Landaulet basé sur la Mercedes S 500. Cette limousine développait tout de même près de 320 ch.

Deux petits sièges rabattables ont été installés à l'arrière, en face du fauteuil rembourré blanc du Pape. Devant la paroi de séparation du compartiment du conducteur, il y avait une icône de la Sainte Marie. Dans un tel véhicule, le Pape pouvait aussi se montrer à la foule, mais cette classe S servait plutôt de voiture de tourisme.

Mercedes G 500 (2007)

Benoît XVI a également utilisé une Mercedes Classe G, mais sur un modèle plus récent sans structure en dôme. C'est ainsi que le pape s'est présenté aux fidèles du Vatican lors de l'audience générale sur la place Saint-Pierre. Ce G 500 a été construit fin 2007 et a remplacé l'ancienne Fiat Campagnola. 

Renault Kangoo Maxi Z.E. (2012)

Depuis septembre 2012, deux Renault Kangoo Maxi Z.E. permettent au Pape de se déplacer à l'intérieur du Vatican. La Papamobile électrique de 4,60 mètres de long et 1,80 mètre de large est peinte en blanc. Deux sièges individuels remplacent la banquette arrière. Les portes coulissantes ont été remplacées par des portes à ouverture antagoniste. Des marches extensibles électriquement facilitent l'accès aux sièges arrière. Parmi les autres extras, citons le toit ouvrant à grande ouverture et les fenêtres latérales amovibles.

Mercedes ML (2012)

Fin 2012, le Pape Benoît XVI a reçu une nouvelle papamobile basée sur la Classe M. Dieter Zetsche, alors président du conseil d'administration de Daimler, lui a remis personnellement.

Par rapport au véhicule précédent, le dôme a été considérablement agrandi, ce qui donne au Pape un meilleur espace et une entrée plus confortable. L'entrée dans la nouvelle Papamobile se fait par une grande porte arrière. Le trône est décoré des armoiries brodées du Saint-Père.

Dacia Duster (2019)

Le pape François est un homme modeste, même en matière de voitures. Peu après son entrée en fonction, on lui a donné une vieille Renault 4 qu'il aurait essayée lui-même. Même lors de ses voyages à l'étranger, le pontife est souvent vu dans des véhicules relativement petits. Vu sous cet angle, le Dacia Duster converti en Papamobile lui convient parfaitement bien.

Selon Dacia, la Papamobile est une version transformée du Duster à quatre roues motrices. Le véhicule dispose de cinq sièges, dont un siège particulièrement confortable à l'arrière. Ce Duster a un grand toit coulissant sur lequel on peut placer un corps en verre amovible. Sa garde au sol est plus basse de 30 mm pour faciliter l'accès à son bord.

Cette Papamobile est peinte en blanc à l'extérieur. Son intérieur est beige. Cette voiture a été construite par Dacia en collaboration avec le carrossier Romturingia.

Toyota Mirai (2020)

Le dernier membre de la famille des papamobiles est une Toyota Mirai. Après avoir reçu deux Smart Forfour électriques en juillet 2020, le Pape a reçu en cadeau une Toyota Mirai.

Cette voiture est l'un des deux modèles que Toyota a construits pour le voyage du Pape François au Japon en novembre 2019. 

Comme toutes les voitures du Saint-Père, la Mirai est peinte en blanc. Le toit a été remplacé par une structure rectangulaire en verre. En dessous, le Pape peut se tenir debout. En raison de sa grande taille, la Mirai du Pape mesure plus de cinq mètres de long, mais aussi 2,70 mètres de haut.