Essai Chevrolet Corvette Stingray (2016)

19 Août 2016 à 16:30

Par: John Neff

– Cleveland, Ohio

C'était sympa de faire partie du club des propriétaires de Corvette, même pour une semaine alors que j'essayais cette Stingray 2016 équipée du pack Performance Z51. Tout le monde semblait m'aimer plus lorsqu'ils pensaient que je possédais une Corvette. J'ai eu droit à des saluts amicaux d'autres propriétaires de Corvette lorsque nous nous croisions sur la route, alors que les non-propriétaires voulaient toujours discuter avec moi, ou me saluer de loin. Visiblement, Corvette est l'anti-BMW au regard de ce que les gens pensent de vous lorsqu'ils vous voient en conduire une.

De quoi flatter votre amour-propre, mais il y a tellement plus de choses à venir de cette voiture. Sérieusement, ma liste de "contre" ci-dessous est minime car il y en a tout simplement peu. De manière générale, vous ne serez pas déçus si vous tirez sur la gâchette de la Corvette.

Pour

La meilleure chose avec le moteur de la Corvette est de l'allumer et d'entendre la musique de ses huit cylindres. Mes voisins ont traversé leur clôture lorsqu'ils l'ont entendu démarrer, et je l'ai moi-même fait en laissant la portière ouverte pour pouvoir l'entendre moi aussi. Il est également étonnant que ce bon vieux V8 de 6,2 litres peut à la fois offrir 460 chevaux, et une consommation d'un peu plus de 9 litres aux 100 km sur autoroute.

Avant que mes voisins n'aient pu entendre le bruit des échappements de la Corvette, ils ont vu la voiture garée dans mon allée, et la lorgnaient de loin, de façon inappropriée. Cette septième génération de design est, malgré un premier abord relativement angulaire, plus arrondie et plus sensuelle lorsque vous regardez de près. C'est surtout vrai derrière le volant, où j'étais surpris de voir cette magnifique ligne de capot flotter au-dessus des roues et du moteur.

J'étais inquiet de voir comme la Corvette était plaisante d'utilisation pour un usage quotidien, mais elle s'est finalement montrée parfaite grâce au sélecteur de mode, qui offre des réglages Weather, Eco, Tour, Sport et Track. J'ai en grande partie utilisé les trois du milieu. Tour et Eco sont à peu de choses près les mêmes, ce dernier enclenchant de manière plus agressive la désactivation des cylindres pour économiser de l'essence. Les deux offrent à la Corvette une conduite aussi confortable que possible (grâce aux amortisseurs Magnetic Ride Control) et permettent une réponse de direction moins vive. Le mode Sport délivre le vrai caractère sportif de la Corvette, et s'est montrée parfaite pour mes routes favorites, alors que le mode Track est – sérieusement – uniquement destiné à la piste.

Contre

Je ne peux déroger à mes devoirs de journaliste automobile en ne mentionnant pas l'intérieur de la Corvette : ce n'est pas aussi génial. C'est bien, mais cela ne vaut pas l'intérieur de la Mustang, et ses finitions intérieures ne sont pas au niveau de ce qui se fait en Allemagne. Ce ne sont pas les matériaux, ni même l'ajustement ou la finition, mon bémol vient du design peu enthousiasmant, et de certaines pièces rapportées de voitures moins chères de chez General Motors.

Plutôt une préférence personnelle qu'un véritable "contre" : je ne commanderai pas le pack Performance Z51, et je vous déconseille de le faire également si vous n'avez pas prévu de conduire cette voiture en circuit. C'est un plus certain pour 5'000$, avec un bon surplus de performance pour ce tarif, mais tout ceci ne vous servira pas dans les rues (à moins que vous ne comptiez enfreindre allègrement la loi), et certaines options peuvent rendre la voiture moins confortable à conduire. Autre point négatif : vous ne pourriez pas bénéficier des excellents amortisseurs Magnetic Ride Control, pour lesquels vous devriez encore débourser 1795$ supplémentaires, sans avoir d'abord payé le pack Performance Z51. Dommage.

Concurrents :