Du côté de Mazda, on prétend avoir mis au point le moteur thermique de demain, celui qui carbure à l’essence mais consomme comme un diesel. Celui qui, aussi, sait à la fois grimper dans les tours et se montrer réactif à bas-régimes. Son secret ? Associer l’allumage à bougie d’un moteur essence à l’allumage par compression d’une mécanique diesel.

Le Skyactiv-X – c’est ainsi qu’il se nomme – est inauguré par la nouvelle génération de Mazda3. Dans un communiqué fraîchement publié, la firme japonaise a révélé que ce quatre-cylindres 2,0 litres atmosphérique développait 180 ch et 224 Nm de couple sous le capot de sa compacte. Sur les modèles deux roues motrices, la consommation s’échelonne de 4,3 à 5,3 l/100 km et les émissions de CO2 de 96 à 120 g/km selon la carrosserie et la finition choisies. Notez que les valeurs minimales sont obtenues sur la berline quatre portes, plus aérodynamique. Logiquement, les Mazda3 quatre roues motrices se montrent un peu plus gourmandes (jusqu’à 5,5 litres/100 km et 125 g/km).

Ces chiffres, obtenus aussi grâce à une micro-hybridation en 24 volts recyclant de l’énergie récupérée à la décélération, sont effectivement convaincants. On peut les comparer à ceux d'une Mazda3 Skyactiv-G essence de 122 ch, qui consomme en moyenne 5,1 l/100 km et émet 117 g/km.

D’ores et déjà disponible à la commande, la Mazda3 Skyactiv-X est, comme nous l’avons indiqué indirectement plus haut, disponible en versions berline quatre portes ou en carrosserie cinq portes plus classique, la seule des deux à pouvoir être dotée de la transmission intégrale. Mazda laisse également le choix entre plusieurs finitions et propose deux boîtes de vitesses, l’une manuelle et l’autre automatique. Les tarifs sans option démarrent à 28’200 euros et culminent à 35’800 euros. Les premières livraisons sont prévues pour cet automne.

Le Skyactiv-X sera bien évidemment proposé sur d'autres véhicules de la marque. Il figurera par exemple dans la gamme du CX-30, un SUV compact rival du Peugeot 3008.

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