Toyota fait partie des marques emblématiques du sport auto, représenté en compétition par sa branche Toyota Gazoo Racing, et ce n'est pas près de s'arrêter. L'arrivée d'un nouveau PDG, Koji Sato, à la tête du plus grand constructeur automobile au monde ne va en effet pas remettre en question les programmes sportifs actuels.
Parmi ceux-ci, on retrouve bien évidemment le Championnat du monde des Rallyes (WRC), remporté par des pilotes Toyota ces quatre dernières années, et le Championnat du monde d'Endurance (WEC), où les bolides nippons ont eu le même succès sur cette période. Et dans les deux cas, une cinquième couronne est bien partie pour s'ajouter au palmarès.
Cependant, Toyota considère surtout les possibilités créées par le sport auto quant aux transferts de technologie de la compétition à la route, comme l'a expliqué Koji Sato, qui a pris ses fonctions de PDG il y a quatre mois.
"C'est vraiment notre président Akio Toyoda qui a initié notre retour en WRC. Je lui ai désormais succédé en tant que président et il n'y a vraiment pas de changement dans l'axe de notre programme WRC", a déclaré Sato, relayé par WRC.com, au Rallye d'Estonie. "Il n'y a pas que le WRC, mais en ce qui concerne notre participation en sport auto, cela restera notre axe, c'est là que nous pouvons trouver des manières de faire des voitures encore meilleures."
"Pour Toyota, c'est la base : où pouvons-nous faire des voitures encore meilleures ? Ça ne va pas changer, surtout si l'on prend le WRC. Nous nous battons face à des éléments naturels, et négocier cette course requiert beaucoup de la part de l'équipe. En gardant cela à l'esprit, cette catégorie va rester notre axe de développement."
Koji Sato a réitéré la priorité donnée par Toyota aux nouvelles mobilités et aux énergies renouvelables, tout en souhaitant faire preuve de flexibilité.
"Dans l'ensemble, Toyota cherche progressivement les solutions les plus appropriées et adaptées à tous les différents besoins des différentes régions", a-t-il poursuivi. "Pour nous, en tant que constructeur automobile, il s'agit d'essayer de fournir ce genre d'option à chaque amoureux de l'automobile dans le monde entier, afin de n'oublier personne."
"Ce que cela signifie, c'est que nous ne dépendons pas d'un type particulier de groupe propulseur. Nous appelons ça le chemin multiple : nous allons étudier l'hydrogène, évidemment, les véhicules électriques et les e-carburants. Nous étudions les besoins énergétiques de chacune des différentes régions et nous voulons fournir la mobilité adaptée à chaque zone."
"Ce qui est commun dans toute cette réflexion, c'est que nous voulons fournir [des voitures] que l'on prend plaisir à conduire, et c'est notre objectif : apporter ce plaisir à nos clients."