Malgré ses déboires judiciaires liés au scandale du Dieselgate, le groupe Volkswagen ne vendra aucune de ses marques durement acquises au fil des années. Une déclaration du président du conseil de surveillance, Hans Dieter Pötsch, qui a clairement indiqué que cette éventualité n'était pas à l'ordre du jour.
"Le groupe Volkswagen est financièrement solide et a de nombreuses possibilités pour se financer. Et cela sans mesure extraordinaire telle qu’une augmentation de capital. Cela n’est pas envisagé actuellement".
Peu importe le montant que ça va coûter à la société, la cession d'une de ses onze marques n'est pas prévue. La question s'était posée tout au début de la procédure, qui n'est pas encore terminée, en voyant les plaintes s'accumuler. Actuellement, le montant dépasse les 16 milliards rien que pour le territoire américain et uniquement pour les plaintes au civil. Et le gouvernement des États-Unis n'a pas encore annoncé l'amende que le groupe allemand devra payer.
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Cependant, Volkswagen a les reins solides et arriverait à faire face à ces chiffres records sans pour autant se séparer d'une marque de prestige telle que Bentley ou Lamborghini.
Un scandale similaire a également touché le japonais Mitsubishi qui, lui, a été obligé de laisser des investisseurs prendre des parts dans la société. C'est son concurrent Nissan qui vient d'être autorisé par l'Union Européenne à acheter 34% de la société pour un montant encore secret. Cela devrait permettre au constructeur fautif d'obtenir de l'aide dans le but de faire un peu de ménage. Pour le moment, tous les véhicules qui avaient été interdits à la vente n'ont pas encore été autorisés à reprendre la route des concessions.