En France, et plus généralement, en Europe, la conduite autonome ne s'est pas encore démocratisée. La législation n'a toujours pas évolué, mais les constructeurs automobiles poursuivent leur recherche afin de mettre au point cette technologie. Ainsi, en cette fin de mois de février, les groupes Daimler et BMW s'associent pour travailler sur la technologie de la conduite autonome. L'objectif de cette alliance est de permettre à tous les constructeurs d'un groupe de profiter des avancées des constructeurs de l'autre groupe. Ainsi, Mercedes-Benz et BMW collaboreront au cours des prochaines années, afin d'accélérer les recherches et surtout, d'élever le niveau de sécurité de leurs voitures.
Ola Källenius, membre du Directoire de Daimler et responsable de la recherche du groupe et du développement de Mercedes-Benz a déclaré :
"La conduite autonome est l'une des tendances les plus révolutionnaires pour nous en ce moment, et tout le groupe Daimler y travaille très dur. Comme toujours chez Daimler, notre priorité absolue est la sécurité. Au lieu de solutions individuelles et autonomes, nous voulons développer un système global fiable qui offre une valeur ajoutée perceptible pour nos clients. En travaillant avec les bons partenaires, nous voulons faire des progrès significatifs dans l'amélioration des performances de cette technologie et l'amener sur la route en toute sécurité."
Son homologue Klaus Fröhlich, membre du Directoire de BMW a ajouté : "Tout en poursuivant notre stratégie, nous combinons l'expertise de deux leaders technologiques. Au sein du groupe BMW, des partenariats à long terme au sein d'une plate-forme flexible, évolutive et non exclusive sont fondamentaux pour faire progresser l'industrialisation de la conduite autonome. La combinaison de l'expertise clé de nos deux sociétés renforcera notre force d'innovation et accélérera la diffusion de cette technologie".
Cette alliance vise à réduire les cycles d'innovation, et se concentre essentiellement sur la conduite autonome de niveau 3 et 4 sur autoroute. Les deux groupes pourront en outre étendre leur collaboration "à des niveaux d'automatisation plus élevés".