La marque indienne Royal Enfield revient sur le devant de la scène grâce à un nouveau bicylindre 650 qui va équiper non pas une, mais deux motos à l’esthétique « classique ». Qui plus est, les nouvelles Interceptor et Continental GT seront très abordables à tous les niveaux…
La tendance actuelle aux objets vintage coïncide parfaitement avec le retour en grâce d’une marque jusqu’ici réservée aux connaisseurs : Royal Enfield. La raison de cette confidentialité tenait notamment à la gamme du constructeur indien, essentiellement composée de monocylindres dont la fameuse Bullet, fréquemment attelée par les amateurs de side-cars pour la balade tranquille.
La marque d’abord née en Angleterre en 1901 et aujourd’hui implantée à Chennai en Inde, a d’abord décidé de renouer avec ses racines britanniques en réimplantant un centre de Technologie au Royaume-Uni après avoir rouvert un magasin Royal Enfield à Londres, mais elle compte bien aller plus loin. Notamment en introduisant de nouveaux moteurs pour équiper deux machines dont les noms font référence au glorieux passé de la marque. Les Royal Enfield Interceptor et Continental GT étaient en effet des modèles du milieu des années 60, dont les noms seront repris pour deux modèles qui arrivent sur le marché français en 2019. Dotées d’un bicylindre parallèle de 648 cm3, ces deux modèles présenteront la particularité de se montrer très accessibles au niveau du tarif sans renier la qualité de fabrication. Ni l’esthétique, proches des standards de la marque indienne et de l’emblématique modèle Bullet.


La Continental GT adopte un design de sportive des années 70, dans un pur style café racer que souligne le dessin de sa selle avec le dosseret bombé et relevé, dans le prolongement d’un réservoir à fond platformant une ligne avec la selle. Les demi-guidons et les pots longs confirment cette identité visuelle pour une moto accessible à partir de 6 600 € dans sa version noire et jusqu’à 7 000 € en finition chrome.
De son côté, l’Interceptor évolue dans un style plus dépouillé et cool, version Californie seventies, avec un guidon typé cross, une longue selle plate, un réservoir bien galbé offrant une contenance un peu supérieure (13,7 litres) et s’affichant dans des coloris plus joyeux, rouge ou orange notamment. Le tarif est tout aussi attractif, avec 6 400 € pour la version standard et 500 € de plus pour une version chromée.

Nul doute que les préparateurs de tout poil vont se ruer sur ces modèles qui, en plus d’être abordables au niveau des tarifs, sont de conception simple et se prêtent volontiers à la personnalisation. C’est déjà le cas pour Thrive Motorcycles, Bandit9 ou encore Sinroja Motorcycles, dont certains avaient déjà été inspiré par le monocylindre Himalayan sorti récemment.
Du côté de la France, on se réjouit de l’arrivée de ces motos, notamment du côté de Levallois-Perret dans les Hauts-de-Seine, où le gérant du store, Guillaume Tirard, revient d’un mois en Inde où il a eu la possibilité de tester ce nouveau bicylindre Royal Enfield.