La greffe d'un turbocompresseur pourrait-elle concerner les nobles V12 Ferrari ? Et permettre à la firme de Maranello d'atteindre de nouveaux sommets en matière de performances ? Sergio Marchionne ne serait pas tout à fait de cet avis.
Sans tomber dans l'excès de Porsche ou de Jaguar qui produisent désormais des milliers de diesels (!), Ferrari a tout de même franchi un pas en cédant à la mode du downsizing. La raison invoquée est bien évidemment de faire chuter les consommations normalisées de ses bolides et de faire baisser les émissions de CO2.
À défaut de payer moins de malus en France, l'heureux propriétaire d'une California ou d'une 488 pourra au moins réduire sa facture à la pompe et gagner en performances. Car oui, le downsizing chez Ferrari va de pair avec un turbo. Une équation qui améliore nettement les performances, en particulier les reprises. À titre d'exemple, le V8 3,9 litres à double turbo de la Ferrari 488 GTB consomme 1,9 litre de moins aux 100 km (- 47 grammes/km de CO2) que le 4,5 litres atmo de la 458 Italia. Et la puissance a progressé de 100 ch et 120 Nm de couple.
Après le V8, le V12 pourrait-il être concerné ? La firme au Cavallino Rampante produit actuellement des V12 aux émissions inférieures à la norme EURO6 B qui prévaut pour les quatre prochaines années. Selon Sergio Marchionne, président de Ferrari, "il serait absolument idiot de mettre un turbo sur un moteur V12. La réponse est non. Ce moteur restera atmosphérique, avec un système hybride". Voilà qui est dit !
Source : Autocar
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