Depuis son lancement en 2014, le Mercedes Classe V rencontre un joli succès dans le milieu des petites navettes premium. En effet, celui-ci s'est écoulé à plus de 200'000 exemplaires dans le monde en l'espace de quatre ans de carrière. En France, il séduit les compagnies de transport et les prestigieux hôtels puisqu'il s'est écoulé, en 2018, à 1274 unités. Aujourd'hui, pour continuer sur sa bonne lancée, Mercedes offre un second souffle à son Classe V avec une version restylée qui évolue plus en profondeur qu'il n'y paraît. Effectivement, si vous croisez régulièrement cette navette du côté de la capitale ou bien des aéroports, vous ne remarquerez certainement pas les évolutions esthétiques apportées. C'est normal puisqu'elles s'articulent essentiellement au niveau de la calandre et de la planche de bord.
En réalité, c'est sous le capot que tout change. Le Classe V est maintenant équipé d'un moteur diesel répondant aux dernières normes anti-pollutions. Il s'agit ni plus ni moins du quatre cylindre 2,0 litre qui officie déjà sous le capot des Mercedes Classe C et Classe E. On retrouve ainsi trois déclinaisons possibles : 220 d (163 chevaux), 250 d (190 chevaux) et 300 d (239 chevaux). De série, la marque étoilée propose la nouvelle boîte automatique 9G-Tronic à neuf rapports. Du côté de la transmission, seules les versions 250 d et 300 d sont proposées avec le système quatre roues motrices 4Matic.
Outre ces nouveautés sous le capot, Mercedes précise que de nouvelles technologies viennent agrémenter le catalogue du Classe V. Ainsi, nous retrouvons de nouvelles aides à la conduite avec la commutation des feux de route automatique ou encore le freinage automatique couplé avec le régulateur de vitesse. Transition écologique oblige, Mercedes doit aussi penser à l'électrification de son modèle. À l'occasion de la prochaine édition du Salon de Genève, la marque présentera un concept d'une version 100 % électrique. Il s'agira d'un modèle sûrement très proche de la version de série.