Alors que le mois de février avait été positif pour le marché automobile en France, celui de mars a été, lui, moins bon en apparence. Au total, le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) a recensé 225'818 immatriculations, un chiffre en baisse de 2,3% par rapport à mars 2018 en données brutes, mais en hausse de 2,4% à nombre de jours ouvrés comparable (21 jours en mars 2019 et 22 jours en mars 2018).
En baisse de 1,6%, les constructeurs français dans leur ensemble ont représenté 58,89% des ventes. PSA enregistre 70'916 immatriculations (-1,5%), tandis que Renault en totalise 62'052 (-1,7%). Dans l'un comme dans l'autre groupe, la situation varie selon les constructeurs : du côté de PSA, Citroën (23'677 immatriculations, +9,7%) et Opel (7991 immatriculations, +8,5%) s'en tirent bien, alors que Peugeot (37'262 immatriculations, -8,1%) et DS (1986 immatriculations, -21,8%) sont à la peine ; chez son rival, la marque Renault recule de 6,6% (45'911 immatriculations), tandis que Dacia progresse de 13,8% (15'838 immatriculations). Alpine a de son côté vendu 303 voitures.
Les constructeurs étrangers perdent pour leur part 3,3%. Le groupe Volkswagen, en hausse de 7,1 %, domine toujours les débats, avec 28'232 voitures écoulées, dont 15'704 modèles de marque Volkswagen (+8,3%). Derrière, FCA et Ford affrontent des vents contraires (-15,7% pour l'un et -9,8% pour l'autre, un peu plus de 10'000 exemplaires dans les deux cas), Nissan dégringole de 33,6% (4975 immatriculations). Malgré un net recul de 10,6%, le groupe BMW (7436 immatriculations) devance Daimler (6778 immatriculations), lui aussi en baisse mais dans une moindre mesure (-3,3%).
Depuis le début de l'année, le marché du véhicule particulier a baissé de 0,6% (données brutes) par rapport à la même période en 2018. À nombre de jours ouvrés comparables, il a progressé de 0,9%.