Le Ford Ranger n'est pas ce qu'on pourrait appeler un véhicule dans l'air du temps. Non pas que sa technologie, sa motorisation ou encore son design soient totalement obsolètes, mais son gabarit et les données de consommations et de rejets de CO2 engendrées peuvent aujourd'hui paraître déraisonnables.

De ce fait, Ford compte bien prendre le virage imposé par le législateur et rendre sa voiture plus "propre", en lui greffant par exemple une motorisation hybride rechargeable. Un choix que de nombreux constructeurs privilégient pour continuer à proposer des véhicules "plaisirs" et annoncés comme peu efficients, pour la simple et bonne raison qu'ils ont le pouvoir de passer entre les mailles du filet lors de l'homologation. Encore faut-il que les pick-ups soient vraiment considérés comme des voitures plaisirs, la majorité des clients en auront davantage un usage pratique.

Selon CarExpert, qui divulgue quelques informations concernant le futur Ranger, ce dernier devrait être dévoilé en 2022 avec quatre motorisations disponibles au catalogue, à savoir le quatre cylindres diesel de 2,0 litres que nous connaissons en Europe, deux V6 3,0 litres diesel et donc cette fameuse motorisation hybride rechargeable. Cette dernière serait composée d'un bloc essence quatre cylindres, à savoir le 2,3 litres EcoBoost que nous connaissons bien, associé à un moteur électrique. L'ensemble pourrait développer quelques 362 chevaux et 680 Nm de couple.

En Europe, si Ford propose actuellement uniquement le 2,0 litres diesel, la donne pourrait changer d'ici deux ans. Au vu des nouvelles nomenclatures, la firme à l'ovale bleu pourrait décider d'importer uniquement la version équipée du bloc hybride rechargeable pour des raisons évidentes d'homologation. Un véhicule homologué très certainement sous la barre des 3,0 l/100 kilomètres et avec un grammage ridiculement bas en comparaison des données réelles d'utilisation.

Galerie: 2019 Ford Ranger (Euro-spec)