Lorsque le confinement total du pays a été décrété par le Président de la République, Emmanuel Macron, pour le 17 mars, les Français n'ont eu d'autre choix que de rester chez eux, et le trafic sur les routes, urbaines et autres, a fortement baissé en conséquence, allant jusqu'à une chute de près de 90% à Paris. 

Avec une maîtrise relative de la pandémie due au coronavirus grâce à ce confinement, le pays a repris une partie de plus en plus importante de son activité, et la France a été presque entièrement rouverte ces dernières semaines. Logiquement, le trafic a lui aussi évolué en conséquence, et les routes se sont de nouveau garnies de voitures, comme le confirme le TomTom Traffic Index, publié par le géant des GPS, de la cartographie et de la géolocalisation. 

À Paris, le retour à la normale n'est pas encore opéré, mais la circulation remonte de plus en plus. Cependant, elle se fait plus lente que dans d'autres grandes villes de France, comme à Marseille, où la troisième semaine de juin a été similaire à la seconde de mars, qui avait précédé le confinement total du pays. Du côté de Lyon, le trafic n'est pas revenu à son plus haut niveau, constaté en janvier et en février, mais il se rapproche déjà de celui de début mars. Dans les villes de Lille, Bordeaux, Nice ou encore Montpellier, le trafic a mis plus de temps à reprendre mais se rapproche de ce qu'il était avant la crise.

Parmi les agglomérations les plus peuplées de France, deux se distinguent par un retour à la normale bien plus lent, Strasbourg et Toulouse. Dans cette dernière en particulier, les niveaux de circulation sont loin de la norme observée avant le COVID-19. Dans la préfecture de la Haute-Garonne, le télétravail semble jouer un rôle très important car la circulation en semaine est toujours fort diminuée. Dans le reste du pays, c'est davantage l'activité du week-end qui est en forte reprise, voire en dépassement, par rapport aux semaines ayant précédé le confinement.