Comme vous n'êtes sûrement pas sans le savoir si vous suivez avec assiduité l'actualité automobile, au début de l'année, le groupe FCA, dont Dodge fait partie, a fusionné avec le groupe PSA pour donner naissance à Stellantis. Depuis, c'est une stratégie de groupe qui se met en place, et les synergies entre les marques des deux anciens groupes vont progressivement se mettre en place.
De là à bientôt avoir des Dodge Challenger avec des trois cylindres 1,2 litre PureTech ? Quand même pas, mais Stellantis compte bien rationaliser les coûts et, surtout, aller dans le sens de la transition énergétique en proposant des voitures plus "respectueuses" de l'environnement, sans tirer un trait trop brutal sur ce qui a fait le succès de certains constructeurs.

Dodge est réputé pour ses puissantes motorisations mais, dans le contexte actuel, il faut bien l'avouer, elles ne sont plus forcément en raccord avec les objectifs du groupe Stellantis. Pour amorcer une transition, sans trop bousculer la philosophie de la firme américaine, le groupe franco-italo-américain travaillerait sur une nouvelle motorisation, à savoir un six cylindres en ligne de 2,9 litres de cylindrée, que nous pourrions retrouver sous le capot de différentes voitures du groupe, dont celui de la prochaine génération de Dodge Challenger.
Pour le moment, il ne s'agit que d'une rumeur, puisque des sources anonymes auraient déclaré au site StellPower que Stellantis souhaiterait que son nouveau moteur, baptisé en interne "GME T6", remplace le fameux V8 Hemi 5,7 litres sur la prochaine génération de Challenger. Ce bloc pourrait développer une puissance comprise entre 350 et 400 chevaux, soit à peu près les mêmes données que la Challenger R/T actuelle pourvue de huit cylindres.
Nos confrères américains de Motor1.com ont contacté directement Dodge pour avoir quelques informations à ce sujet, mais la marque a préféré botter en touche, le renouvellement de la Challenger n'étant pas encore vraiment d'actualité chez Dodge.