Il y a quelques jours, nous vous rapportions un article du Financial Times qui expliquait avoir été en contact avec trois des dix-sept membres de la commission. Des indiscrétions leurs ont été rapportées par ces personnes de manière totalement anonyme. Le journaliste a alors affirmé que des résultats avaient été omis volontairement afin de dissimuler un éventuel logiciel de trucage des données dans le Renault Captur, dû à un écart des chiffres du taux NOx.
Il était bien évident qu’après une telle annonce, une réaction des protagonistes de l’affaire était attendue.
Le ministère de l’Environnement a publié mercredi un communiqué démentant totalement les informations publiées dans le journal anglais. Il est également indiqué que le rapport de la Commission Royal reproduit dans son intégralité les résultats obtenus pour les 86 véhicules testés. La document rappelle aussi que 15 000 Renault Captur dCi 110 ch ont subi un rappel auprès des concessions de la marque afin de corriger certaines anomalies constatées lors des premières tests.
Voir : L’Allemagne va commencer à bannir les diesels anciens
Le communiqué indique également que la commission se réunira prochainement et que le magazine anglais est invité à se joindre à ce rendez-vous.
Afin d’appuyer ses dires, le ministère tient à ajouter que "la France est le seul pays à avoir mis en place une commission ouverte et indépendante suite aux révélations de l’affaire Volkswagen, en contrôlant les marques présentes sur le marché français".