S'il est une chose que l'on ne peut enlever aux voitures allemandes, c'est leur capacité à évoluer avec le temps, tout en gardant l'esprit originel, sans dénaturer forcément une ligne qui a fait ses preuve. Regardez les gamme BMW, Audi ou Volkswagen dans leur ensemble sur plusieurs décennies, la filiation est plus qu'évidente.
Pourquoi parler de voitures allemandes cependant, au moment d'évoquer la MX-5 de Mazda ? Probablement parce que la marque d'Hiroshima a gardé en tête ses principes, au moment de sortir la seconde génération de la Mazda MX-5. La NB, qui venait remplacer la NA en 1998. Lorsque la voiture est présentée, les amateurs de la première génération ne sont pas dépaysés.
Toujours aussi simple
Terminés, certes, les feux rétractables, et cette ligne un peu carrée des années 80-90. La NB se veut dans l'ère du temps, au moment d'aborder le XXIe siècle. Plus ronde, avec ses feux en amandes, un peu plus grande, un peu plus lourde, et un peu plus puissante, la MX-5 prend de la maturité. Les ingénieurs ont cependant tenté de garder l'idée de base : un moteur modeste, dans un châssis agile et léger.
Mission accomplie : la voiture pèse entre 1065 à 110 kg selon les versions, et garde ses deux petits moteurs, le 1,6 litre et le 1,8 litre atmosphérique, poussant la puissance jusqu'à 146 chevaux. Bref, un petit concentré de plaisir, simple, et pas forcément inabordable. Le tout, en gagnant en rigidité et modernité.
Bref, la NB se veut plus une évolution logique qu'une génération totalement nouvelle. Et le succès se fait immédiatement ressentir : la NB va se vendre à près de 500'000 exemplaires, devenant, en additionnant les ventes de la première génération, la NA, le roadster le plus vendu de l'Histoire, devant la MG MGB.
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