À l'heure où les SUV inondent le marché automobile, les lancements produits concernant un autre segment sont de plus en plus rares. Aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, c'est une compacte qui vient se dévoiler sous nos yeux, à Tel Aviv, en Israël. Après une longue campagne de teasing, Škoda lève le voile sur la Scala, une berline compacte venant remplacer la Rapid. Le nom Scala a d'ailleurs été l'objet d'une vaste étude marketing. En effet, la Rapid fût souvent boudée par la clientèle en raison d'une finition pour le moins hasardeuse. Escalier du latin Scala, symbolise d'une véritable volonté de montée en gamme de la part de la firme tchèque.


Esthétiquement, la Škoda Scala se distingue par un design statutaire et des lignes acérées, en conformité avec le concept-car annonciateur : Vision RS. En termes de dimensions, la nouvelle compacte tchèque mesure 4,36 mètres en longueur, 1,79 mètre en largeur et 1,47 mètre en hauteur. Par rapport à ses deux principales concurrentes sur le marché français, la Škoda Scala mesure 11 centimètres de plus par rapport à la Peugeot 308 et mesure la même taille que la Renault Mégane. À l'intérieur, on remarque d'emblée une véritable volonté de montée en gamme avec des finitions soignées et des matériaux de qualité. La Scala fait aussi le plein de technologies avec l'arrivée d'une dalle numérique de 10,25 pouces en lieu et place de l'instrumentation à aiguilles classique et d'un écran tactile au centre de la console variant de 6,5 à 9,2 pouces en fonction des finitions.



En termes d'habitabilité, on ne peut évidemment pas demandé à la Scala d'être aussi pratique qu'un SUV, mais force est de constater qu'elle s'en sort plutôt pas mal. En effet, la marque tchèque annonce un volume de coffre allant de 467 à 1410 litres une fois la banquette arrière rabattue. La Scala est aussi généreuse en matière d'aides à la conduite avec l'alerte de franchissement de ligne (disponible de série), le freinage automatique d'urgence (de série), l'avertisseur d'angle mort ou encore le régulateur de vitesse adaptatif.





Reposant sur la plateforme MQB A0, qui permettra de recevoir une motorisation hybride et électrique à l'avenir, la Scala est disponible sous cinq motorisations différentes. Trois essence sont proposés : un trois cylindres de 1,0 litre de cylindrée développant 95 et 115 chevaux associés à une boîte manuelle à cinq ou six rapports, et un quatre cylindres 1,5 litre de 150 chevaux étayé d'une boîte mécanique à six rapports ou une boîte robotisée DSG à sept rapports. Même si elle n'a plus vraiment le vent en poupe, Škoda propose une motorisation diesel quatre cylindres 1,6 litre de 115 chevaux et 250 Nm de couple associé à une boîte mécanique ou à une boîte robotisée. Une version au gaz naturel sera ultérieurement disponible au second semestre 2019. Il s'agira d'un moteur G-TEC de 1,0 litre de cylindrée proposant 90 chevaux et 145 Nm de couple.
Concernant le châssis, Škoda propose, en option, un châssis Sport permettant de rabaisser la hauteur de caisse de 15 millimètres. En complément du châssis Sport, quatre modes de conduite sont proposés : Normal, Sport Eco et Individual. Le mode sport permet un raffermissement de la suspension et de la direction, et une boîte de vitesses qui autorise des passages de rapports un peu plus haut dans les tours. Škoda n'a, pour le moment, pas encore communiqué sur une version sportive. Celle-ci arrivera certainement d'ici quelques mois. Reste à savoir quelle motorisation embarquera-t-elle. Une version 100 % thermique ? Une motorisation hybride ?
Concernant les prix français, Škoda n'a pas encore communiqué dessus, mais ils devraient débuter aux alentours de 18'000 euros. La Scala sera disponible en France à partir du mois de juin prochain.