Souhaitant se déployer à l'international, le groupe PSA a mis sur pied un plan d'attaque concernant Peugeot, Citroën et Opel. Le premier ira aux États-Unis, le second en Inde et le troisième en Russie, pays qu'il avait quitté en 2015, lorsqu'il appartenait encore à General Motors. À l'époque, le marché russe était en pleine crise, et le constructeur estimait que les perspectives n'étaient pas bonnes, "pas plus à court terme qu'à moyen ou long terme" selon le patron d'alors. Requinquée depuis son rachat par PSA, la marque allemande ne pense plus du tout la même chose en 2019. Elle voit aujourd'hui la Russie comme "un grand marché stratégiquement important, attrayant et avec beaucoup de potentiel"

Opel retournera au pays des tsars dès cette année, avec trois modèles pour commencer : le Grandland X, le Zafira Life et le Vivaro. Le Grandland X vendu localement proviendra de l'usine allemande d'Eisenach, tandis que les deux autres véhicules seront assemblés sur place, dans l'usine PSA de Kalouga.

Le constructeur allemand estime qu'il jouit d'une très bonne image de marque en Russie. Il entend y déployer une offre plus importante par la suite mais préfère ne pas révéler tous ses plans dès maintenant. À ses débuts, il disposera de 15 à 20 concessionnaires situés dans les plus grandes villes du pays. Son réseau local doit ensuite doubler "à moyen terme"

Plus généralement, Opel souhaite réaliser de meilleures performances loin du Vieux Continent, aussi bien en renforçant sa présence sur des marchés déjà exploités qu'en partant à la conquête de nouveaux pays. Le plus français des constructeurs allemands espère parvenir à réaliser 10% de ses ventes hors Europe à l'horizon 2025.