En 2015, un scandale d'ampleur mondiale sévit dans le secteur de l'industrie automobile avec les révélations de fraudes lors des tests d'homologation. Le groupe Volkswagen est pointé du doigt et admet avoir truqué onze millions de véhicules dans le monde avec un logiciel capable de les faire apparaître moins polluants lors de tests en laboratoire que sur les routes.

Évidemment, à l'annonce de ce scandale, les actions en justice se sont multipliées, au pénal comme au civil. Des groupes de consommateurs, des associations ou encore des entreprises ont assigné le groupe allemand. Certains procès ont déjà rendu leur verdict tandis que d'autres sont encore en cours. Un des derniers grands procès attendus en Allemagne est celui de l'ancien patron d'Audi, Rupert Stadler, qui doit comparaître à partir du 30 septembre prochain.

"Quand on a donné un choix aux propriétaires de véhicules de la marque Volkswagen ou Porsche, une filiale du constructeur de Wolfsburg, s'ils souhaitaient rendre leur véhicule ou le faire mettre aux normes, plus de 86 % de ceux qui sont allés au bout du processus ont préféré rendre leur voiture", indique la Federal Trade Commission dans son rapport final sur ce qu'elle qualifie "de plus important programme de remboursement de consommateurs de l'histoire des États-Unis". Et d'ajouter que le plus important c'est que "les consommateurs ont été entièrement remboursés".

La facture totale du scandale pour Volkswagen devrait dépasser 30 milliards d'euros (soit environ 35 milliards de dollars), dont les 9,5 milliards de dollars déjà déboursés aux États-Unis pour dédommager les clients.