Monaco est sans aucun doute l'un des endroits les plus chers et donc les plus riches de la planète. Et s'il n'existe aucune étude pour le démontrer, c'est aussi sans doute là que se concentre la plus grosse densité de supercars dans le monde.
Mais dans le monde de l'automobile, Monaco ne s'arrête aux Ferrari et McLaren qui font résonner leurs moteurs dans les tunnels ou contre les parois rocheuses de cette ville accrochée. Chaque année, elle se transforme aussi en un circuit le temps de Grand Prix de Monaco.
Avec Indianapolis 500 et les 24 Heures du Mans, le GP de Monaco fait partie des épreuves de ce qu'on appelle la Triple Couronne. C'est en 1950 que s'est tenu le premier GP dans la Principauté. Et depuis 1955, l'épreuve s'est tenue chaque année. Sauf en 2020, pour des raisons qui ne vous échappent sans doute pas. Et si le tracé général a été modifié plusieurs fois au fil des ans, il reste en grande partie inchangé depuis six décennies.
Galerie: Charles Leclerc sur le GP de Monaco en Ferrari SF90 Stradale
Dans sa dernière vidéo, la chaîne The B1M sur Youtube nous emmène à Monaco pour découvrir comment ce minuscule bout de terre coincé entre l'Italie et la France se mue en un circuit. Et il y a énormément de choses à modifier avant une course, de la construction des stands aux barrières pour diriger les spectateurs et protéger le tracé... Chaque année, près d'un tiers des 3,3 km de tracé est refait à neuf.
Évidemment la plupart des structures qui sortent de terre pour le GP sont temporaires et démontées aussitôt l'événement passé. Ce qui ne veut pas dire que les infrastructures sont moins high-tech que celles de vrais circuits, ce qui n'est pas sans poser quelques nuits blanches aux organisateurs. Il faut environ deux semaines pour assembler l'ensemble de la base technique, avec suffisamment de place pour toutes les inffrastructures mécaniques, techniques et d'accueil pour chacune des 12 écuries de F1.
Source: B1M