L'AAA Fondation for Road Safety a conclu que les conducteurs qui prenaient le volant après seulement cinq heures de sommeil la nuit sont aussi dangereux sur la route que les conducteurs au-delà de la limite du taux d'alcoolémie.

Cette étude indique ainsi que 7% de l'ensemble des accidents, 13% des accidents donnant lieu à un admission à l'hôpital, et 21% des accidents mortels impliquent un état de somnolence du conducteur.

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L'AAA Fondation for Road Safety a également déterminé que dormir moins de cinq heures par nuit de façon régulière, dormir moins de 7 heures dans les dernières 24 heures ou dormir au moins une heure de moins que sa quantité de sommeil habituel augmentait considérablement le risque d'accident.

Un risque d'accident qui s'avère, toujours selon cette étude, aussi élevée qu'une conduite à la limite, où légèrement au-delà, du taux d'alcoolémie maximum aux Etats-Unis (0,8 ou 0,5 selon les états).

En France, un accident sur cinq est dû à l’endormissement au volant sur autoroute, alors qu'un état de somnolence multiplie par huit le risque d'être victime d'un accident corporel.