Le feuilleton Opel/PSA continue. D'après le média allemand Der Spiegel, GM voudrait en effet imposer à PSA de ne pas vendre les modèles Opel actuels sur les marchés américain, russe et chinois. En revanche, les futures Opel potentiellement développées sous la houlette de PSA ne seraient pas concernées par cette restriction. Pour le moment, aucun des deux protagonistes n'a commenté cette information, qui reste donc à confirmer.
Une telle mesure restreindrait donc de fait la diffusion de certains modèles à peine commercialisés, à l'image par exemple de l'Opel Ampera-e (clone de la Chevrolet Bolt vendue aux États-Unis). Cela pourrait donc représenter un manque à gagner assez préjudiciable sur le court terme.
De là à imaginer que cette condition enterre un projet d'alliance qui semble par ailleurs bien avancé, il n'y a qu'un pas que nous ne franchirons pas. En effet, les deux parties semblent assez proches d'un accord, comme en témoignent du reste les négociations fructueuses de ces derniers jours. Pour certains, la signature pourrait même être officialisée dans les prochains jours, la date du 9 mars étant évoquée.
Si ce rachat devient réalité, il donnera naissance au deuxième groupe automobile européen, derrière Volkswagen. Cela dit, la cohabitation de trois firmes généralistes (Peugeot, Citroën et donc potentiellement Opel) au sein d'une même entité ne se fera pas sans risque de cannibalisation. D'autant que ces trois marques visent actuellement le même marché, à savoir l'Europe.
Source : Der Spiegel via Automotive News