Elle fait probablement partie des voitures de course les moins connues de l'Histoire de Ferrari en compétition. La 512 BBLM n'en reste pas moins l'une des plus performantes autos à la fin des années 1970. Pour remplacer la Ferrari 365 GT4/BB en Endurance, le North American Racing Team cher à Luigi Chinetti envisage d'engager la Ferrari 512BB, avec son moteur 12 cylindre à plat en Endurance, et notamment aux 24 Heures du Mans.

1979 - Ferrari 512 BBLM

Évolution de la 365 GT4/BB, la 512 en reprend la ligne générale de sa devancière, mais s'offre un 12 cylindres de près de 5 litres de cylindrée. De quoi développer près de 360 chevaux en version route. Une base idéale donc pour une voiture de course, dont la puissance est portée à 440 chevaux. Les premières BB participeront au Mans en 1978, sans qu'aucune ne parvienne à rallier l'arrivée.

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C'est en 1979 que les choses sérieuses s'engagent avec la 512 BBLM qui arrive en 1979. A l'image de Porsche avec la 935, qui est une grosse évolution de la 911 turbo, la BBLM s'est offert un vrai lifting. Ainsi, la voiture italienne a une ligne différente de la version route, étudiée par Pininfarina en soufflerie.

1979 - Ferrari 512 BBLM

Ainsi, les porte-à-faux avant et arrière s'allongent, la voiture se veut plus fine et plus stable en ligne droite. D'ailleurs, l'avant se passe des feux rétractables, peu aérodynamiques en fonctionnement, et sont intégrés dans le bouclier avant. À l'arrière, la coda longua intègre l'aileron arrière. Sous le capot, la voiture profite d'une alimentation par injection, et d'une puissance de près de 480 chevaux. Améliorations qui se soldent par près de 7 secondes au tour de gagnées.

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Une voiture plus performante, mais pas assez encore pour aller chercher les redoutables Porsche 935, avec leurs moteurs turbo et leurs freins redoutable. La 512 BBLM sera régulièrement engagée par Pozzi et le Nart au Mans, avec une 5e place finale au Mans en 1981 avec Andruet et Ballot-Lena.

1979 - Ferrari 512 BBLM

 Une voiture néanmoins redoutable en piste, qui aujourd'hui fait le bonheur des pilotes en VHC. Redoutable… et rare, car cette 512 BBLM ne fut produite qu'à 25 exemplaires. Une voiture que Sam Hancock, pilote émérite aux 24 Heures du Mans, a pu essayer sur la piste de Rockingham, au Royaume-Uni.

Galerie: 1979 - Ferrari 512 BBLM

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