Sauf énorme souci de dernière minute, Carlos Ghosn poursuivra bien à la tête de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi pour les 4 années à venir, soit jusqu'en 2022. Une seule formalité reste à effectuer, à savoir la validation par l'Assemblée générale des actionnaires, qui se tiendra le 15 juin prochain.

Il ne fait nul doute que le choix sera validé, d'autant plus que l'État français lui-même y est favorable. Rappelons qu'il est actionnaire du groupe à hauteur de 15%.

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Mais ce nouveau bail de 4 ans ne se fera pas sans mal pour Ghosn qui, comme nous vous en faisions part dans un précédent article, doit accepter de lâcher du lest puisqu'un nouveau numéro 2 en la personne de Thierry Bolloré a été nommé, devenant officiellement Directeur Général Adjoint Groupe à partir du 19 février 2018.

L'objectif sous-jacent est clairement de préparer Bolloré à la succession de Carlos Ghosn, en 2022. Ce qui rassure également l'État, qui craignait que l'Alliance ne penche trop vers le Japon après le départ de l'actuel PDG, c'est-à-dire au terme de son nouveau contrat.

Par ailleurs, le salaire mirobolant de Carlos Ghosn ayant fait grand bruit ces derniers mois - pour rappel, environ 7,2 millions l'an dernier, tout compris -, l'homme s'est vu contraint d'accepter une diminution importante de sa rémunération. Ghosn gagnera ainsi 30% de moins cette année, ce qui devrait ramener son salaire autour des 5 millions d'euros, bonus compris.

 

Galerie: Carlos Ghosn Renault Nissan

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