La technologie Hyperloop séduit énormément en Chine et aux États-Unis, mais la France ne semble pas vouloir passer à côté de cette future révolution du transport. En effet, le projet de recherche industrielle initié par Elon Musk en 2013 va avoir sa déclinaison française grâce à la start-up canadienne Transpod. Cette dernière va en effet installer un tube d'essai de la technologie à Droux, dans la Haute-Vienne, à une cinquantaine de kilomètres de Limoges.

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Sébastien Gendron, le PDG de l'entreprise à l'origine de cet essai, a travaillé avec les élus et entrepreneurs locaux pour pouvoir utiliser un terrain long de trois kilomètres à proximité d'une voie de chemin de fer abandonnée. Compte tenu du possible futur de l'Hyperloop, les élus de la Haute-Vienne et les entrepreneurs voisins n'ont pas hésité à soutenir cette demande de permis de construire qui a été déposée la semaine dernière.

Une association, Hyperloop Limoges, a été créée avec un adjoint au maire de Limoges à sa tête, et c'est elle qui est allée démarcher Sébastien Gendron pour installer ce premier prototype français sur ses terres limousines. Cette envie de "faire voyager sur terre des humains et des marchandises à la vitesse de l’avion, avec la cadence du métro" exprimée par son créateur a trouvé de multiples soutiens politiques, notamment le préfet de la Haute-Vienne, Raphaël Le Méhauté.

"L’État doit, dans ce dossier, être un facilitateur, car, qu’il s’agisse ou pas du transport du futur, l’hypothèse d’un centre de recherche d’une telle portée ne peut être que bénéfique pour l’image de ce territoire et le dynamisme de son université", a-t-il lancé comme un message auprès des autorités nationales. A noter que Transpod voudrait lancer son service en 2020 et espère que sa première ligne reliera Montréal à Toronto.

Photo : Virgin, Hyperloop One

 

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