Une semaine tout juste après son arrestation, Carlos Ghosn est toujours incarcéré dans un centre pénitentiaire de Tokyo. Pendant ce temps, les différentes marques de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi prennent leurs dispositions. Alors que Nissan a révoqué son grand patron jeudi dernier, et que Renault a mis un nouveau tandem (Thierry Bolloré et Philippe Lagayette) à la tête de son entreprise, en attendant d'en apprendre plus sur les charges et les éléments de l'enquête menée par Nissan, c'est au tour de Mitsubishi de prendre ses dispositions.

En l'occurence, Mitsubishi Motors a annoncé ce lundi 26 novembre 2018 que son conseil d'administration a voté en faveur de l'éviction de Carlos Ghosn du poste de président du constructeur automobile japonais. Un décision identique à celle de Nissan il y a quelques jours. On apprend par la même occasion que c'est l'actuel directeur général de la marque, Osamu Masuko, qui en devient le président. Par intérim pour le moment.

Pour rappel, au sein de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, c'est Nissan (Nissan, Infiniti, Datsun, Venucia) qui détient 34% de Mitsubishi Motors. De son côté Nissan détient 15% du Groupe Renault (Renault, Lada, Dacia, Samsung-Renault, Alpine), à égalité avec l'État français. Et le groupe Renault détient lui 43,4% de Nissan. Le groupe Renault et Nissan pèsent chacun à 50% dans l'Alliance.
 

La chronologie de l'affaire Carlos Ghosn :