Mise à jour du 27/05/2019 : Le groupe Renault confirme avoir reçu une proposition de fusion à 50/50 de la part de FCA. Ce matin, le conseil d'administration de Renault doit se réunir afin de discuter et d'accepter ou non cette proposition.


Samedi 25 mai 2019, le Financial Times a révélé que des discussions ont lieu entre Renault et FCA. Ces pourparlers porteraient sur une éventuelle alliance entre Renault et FCA. Si les discussions aboutissent, alors le groupe FCA rejoindra l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Rien n'est encore joué, car les sources citées par le Financial Times indiquent que ces discussions pourraient encore échouer. Cependant, aujourd’hui, le dimanche 26 mai, Le Figaro croit savoir que lundi à 8h, le conseil d'administration de Renault se réunira afin d'annoncer à la presse que les deux groupes sont en négociation. 

Si FCA intègre Renault-Nissan-Mitsubishi, cela propulserait l'alliance au premier rang mondial, avec un volume de ventes qui dépassera nettement celui du groupe Volkswagen (10,6 millions de véhicules par an). Côté FCA, cette alliance lui permettrait d'accéder au marché asiatique grâce à Nissan (encore faudrait-il que le constructeur japonais approuve cette alliance) et d'accéder à la technologie des véhicules électriques (la Renault Zoé est le véhicule électrique le plus vendu d'Europe en avril 2019). Enfin, côté Renault, la fusion avec FCA lui ouvrira le marché Nord-américain, dans lequel le constructeur français est totalement absent.

Pour que cette fusion aboutisse, il faudra que FCA - dont la capitalisation boursière est supérieure à celle de Renault - verse des dividendes à ses actionnaires. Il est à rappeler que la famille Agnelli détient environ 29 % du capital de FCA, et si la fusion entre Renault et FCA aboutit, la famille deviendrait le premier actionnaire du constructeur au losange. Selon Les Echos, le gouvernement français (actionnaire de Renault à hauteur de 15 %) est pour cette fusion, il se dit que le président de Renault Jean-Dominique Senard s'est entretenu avec Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, pour lui présenter ce projet.

'

Source : Financial Times, Le Figaro, Les Echos