Le constructeur italo-américain Fiat Chrysler Automobiles est depuis quelques jours dans la tourmente. En effet, lui aussi est pointé du doigt dans une histoire de tricherie sur certains de ses modèles.
Le premier véhicule visé est un pick-up de la marque RAM, commercialisé entre 2007 et 2012. Même si celui-ci a été vendu deux ans avant la fusion des deux groupes, c'est bien FCA qui est responsable de ce qui a pu se passer auparavant dans toutes ses filiales. Des consommateurs sont en train de lancer une procédure sur le sol américain, car la marque aurait vendu l'engin avec des niveaux d'émissions 14 fois supérieurs au seuil légal.
Cependant, le constructeur de Turin n'est pas non plus totalement hors de cause. L’autorité allemande de contrôle des véhicules, KBA, a accusé Fiat d'avoir placé des logiciels dans certains de ses modèles. Le logiciel, dont le principe serait le même que celui de Volkswagen, aurait été installé dans le Fiat 500X, le Doblo et le Jeep Renegade, tous les trois équipés du moteur 2,0 litres MultiJet.
La France a par la suite analysé les véhicules et l'agence Ifpen a également pointé du doigt ce logiciel tricheur sur les modèles annoncés. De plus, l'agence française aurait détecté un autre système que celui qui l'a été par l'agence allemande. En plus du logiciel qui désactive le dispositif antipollution au bout de 22 minutes, un autre dispositif aurait été placé sur la boîte de vitesses. Selon le même principe qu'Audi aux États-Unis, les vitesses de la boîte automatique s'enclencheraient plus haut dans les tours lors des tests. Cela permet à la voiture d'émettre moins de gaz polluants et de particules fines afin d'obtenir des meilleurs scores.
Pour le moment, personne au sein de groupe FCA n'a confirmé ou infirmé ses accusations assez lourdes.