Les constructeurs allemands semblent faire fi des menaces de Donald Trump envers leurs productions d’origine mexicaine. Il faut dire qu’Audi a investi massivement au Mexique. Le constructeur aux anneaux a ainsi inauguré en 2016, son usine de San José Chapa, dans l’État de Puebla, où la marque allemande a dépensé près d’un milliard d’euros.
Une usine importante pour Audi. D’une part, elle est la première à avoir été optimisée virtuellement, et à améliorer de 30% les temps de production. De l’autre, elle emploie 4200 personnes, et devrait à terme, produire 150'000 véhicules par an, dont la majorité des Q5 outre-Atlantique.
Pourtant, si vous avez suivi le feuilleton Donald Trump et les productions mexicaines, ce n’est pas du goût du futur président américain, qui a menacé ces dernières semaines Ford et GM, deux des grands groupes américains producteurs d’automobiles, puis des producteurs étrangers que sont BMW et Toyota. L’homme fort des États-Unis a prévenu : toute automobile produite au Mexique pour être vendue aux États-Unis sera taxée à hauteur de 35%. Ce qui pourrait mettre à mal les ventes de la BMW Série 3 ou de la voiture la plus vendue aux États-Unis, la Toyota Corolla. Pour le moment, Donald Trump n'a pas incriminé directement Audi.


Les marques étrangères ne semblent cependant pas s’émouvoir de ces menaces. Ainsi, par avance, Audi a confirmé son intention de produire ses voitures au Mexique. Mieux, la marque aux quatre anneaux a déclaré vouloir se concentrer d’abord sur le marché chinois que sur le marché américain. Le bras de fer, semble-t-il, ne fait que commencer…