Quelques semaines après l'annonce de Nicolas Hulot, le 6 juillet dernier, de bannir les véhicules essence et diesel de nos rues à l'horizon 2040, c'est à la Grande-Bretagne de prendre une décision similaire. Voire complètement identique, puisque le gouvernement britannique a choisi la même échéance, l'année 2040.

Comme pour la France, c'est d'abord la vente de véhicules essence et diesel qui doit être interdite à partir de cette date là. Le but étant de faire en sorte qu'il n'y en ai plus qui roulent pour 2050, dix ans plus tard.

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Tout comme la France ou l'Allemagne, la Grande-Bretagne fait partie de ces pays qui ont été mis en garde en février dernier par la Commission européenne en ce qui concerne la qualité de leur air, plus particulièrement la pollution au dioxyde d'azote (NO2).

 

Cette mesure annoncée par le Parti Conservateur est évidemment critiquée par l'opposition, notamment le Parti Travailliste qui évoque une échéance trop tardive. Ed Miliband, ex-secrétaire d'État au changement climatique, a par exemple, dans un tweet, expliqué "avoir peur qu'une interdiction qui interviendra dans 23 ans ne soit qu'un écran de fumée", alors que la pollution fait déjà 40'000 morts par an outre-Manche.

À noter que cette annonce du gouvernement britannique pourrait également englober les véhicules hybrides, qui gardent un moteur thermique, ce qui n'était pas clair dans le plan proposé par notre ministre de la Transition énergétique, Nicolas Hulot. De plus, la Grande-Bretagne pourrait également commencer à taxer plus sérieusement les ventes de véhicules diesel dès 2020.

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