La nouvelle Insignia a tourné le dos à l'appellation OPC en lui préférant le patronyme GSi, introduit dans les années 80 sur la Kadett et la Manta. À l'image de ses aïeules, l'Insignia GSi – qui ne sera pas commercialisée en France – affiche quelques ambitions sportives. Opel a donc décidé d'insister sur ce point en la confrontant à un juge de paix devenu incontournable, le circuit du Nürburgring.


Verdict : l'Insignia GSi a amélioré le chrono de sa devancière l'Insignia OPC de 12 secondes. Seulement voilà, Opel ne dévoile pas pour autant le temps au tour de sa voiture. Étrange.
Toujours est-il que l'on connaît au moins l'identité du pilote chargé de pousser l'Insignia GSi dans ses derniers retranchements. Il s'agit en l'occurrence de Volker Strycek, directeur du département Performance et Motorsport d'Opel. "Dès que le parcours devient plus exigeant comme dans les virages ou les portions à faible adhérence, c'est-à-dire dès que la voiture doit réagir d'une manière particulièrement agile et précise, le GSi est nettement plus rapide et facile à contrôler", a d'ailleurs déclaré ce dernier après sa prestation.
Par rapport à sa devancière, l'Insignia GSi a perdu 160 kilos, ce qui explique en partie sa plus grande vélocité sur circuit. Son capot abrite un quatre-cylindres 2,0 litres turbo de 260 ch et 400 Nm de couple. Ce moteur envoie sa puissance aux quatre roues par l'intermédiaire de la transmission intégrale "intelligente". Il est en outre associé à une boîte automatique à huit rapports avec palettes au volant. Mais hélas, comme nous le disions plus haut, la voiture ne sera pas vendue en France.