Passé sous le giron de Geely il y peu, Lotus s'apprête à entrer dans une nouvelle ère. Le constructeur anglais va maintenant pouvoir profiter des avantages qu'offre un grand groupe, en récupérant notamment des organes techniques provenant de marques sœurs. Comme des moteurs Volvo, par exemple ?
Jean-Marc Gales, le PDG de la marque, a expliqué qu'il n'était pas contre l'idée de récupérer des moteurs développés par d'autres firmes appartenant à Geely. Il n'a pas fait allusion directement aux blocs Volvo, mais ceux-ci constituent sans doute l'hypothèse la plus plausible. Le suédois pourrait par exemple prêter son trois-cylindres de 156 ch, ou son quatre-cylindres dont la puissance peut dépasser les 300 ch.
Si la firme anglaise, qui se sert aujourd'hui chez Toyota, emprunte effectivement des moteurs à Volvo, elle ne manquerait pas d'y apporter quelques modifications, histoire d'offrir quelque chose d'un peu plus puissant et sportif. On se dit également que les motorisations hybrides feraient l'affaire, d'une part parce qu'elles sont plus puissantes (jusqu'à 600 ch sur la Polestar 1), et de l'autre parce que le patron de Lotus n'y est pas fondamentalement opposé. "Il reste quelques années pour les moteurs à combustion dans les voitures de sport, mais peut-être que l'hybride léger fonctionnerait", a en effet expliqué Jean-Marc Gales, qui estime du reste que "les crossovers peuvent être hybrides ou totalement électriques".
Source : Autocar