Elle aussi faisait partie des nombreuses victimes du nouveau cycle d'homologation WLTP. Elle est aujourd'hui de retour aux affaires, non sans avoir subi quelques petites retouches.
Afin de répondre aux exigences du WLTP, la MINI John Cooper Works est désormais munie d'un filtre à particules intégré dans le système d'échappement. La bonne nouvelle, c'est qu'aucun cheval n'a profité de cette mise à jour pour prendre la poudre d'escampette. En effet, le quatre-cylindres turbo délivre toujours 231 ch (pour un couple mesuré à 319 Nm). Il est associé d'office à une boîte mécanique à six rapports, mais peut également être couplé à la transmission automatique Steptronic 8.

Puisque le sujet de la consommation et surtout celui des émissions de C02 n'a cessé de prendre de l'importance ces dernières années, précisions que la Mini JCW en boîte manuelle sirote en moyenne 6,9 litres de carburant tous les 100 km (6,2 litres pour la Steptronic 8), et qu'elle rejette 158 grammes de CO2 dans l'atmosphère par kilomètre (142 g/km pour la Steptronic 8). Le cabriolet fait un peu moins bien avec des consommations de 6,5 ou 7,1 litres/100 km selon la boîte et des émissions mesurées à 148 ou 162 g/km.
Les dinosaures qui osent encore s'intéresser aux performances pures et dures seront heureux d'apprendre que le 0 à 100 km/h est accompli en 6,3 secondes au volant de la JWC classique. La version cabriolet demandera 0,3 seconde de plus pour cet exercice.
La Mini JCW millésime 2019 apporte en outre quelques petites nouveautés d'ordre cosmétique, à l'image des feux Union Jack déjà vus sur le reste de la gamme. Elle sera lancée en janvier 2019 puis commencera à arriver sur les routes en mars.