Pour la quatrième année de suite, le marché français signe une progression au niveau de ses ventes. + 2,97 % de voitures vendues dans l'Hexagone en 2018, par rapport à 2017, selon les chiffres révélés par le CCFA (Comité des Constructeurs Français d'Automobile). Et si les voitures françaises ont toujours la faveur des acheteurs sur le territoire national (voir le Top 10 des voitures les plus vendues en France en 2018), il est une tendance qui se confirme : celle du déclin progressif du diesel.

Le carburant qui représentait encore il y a quelques années pas moins de trois quarts des ventes est passé l'an dernier sous la barre symbolique des 40 %. 39 % pour être précis. C'est quand même une chute de 8 % par rapport à l'année précédente, puisque la part de diesel vendu en 2017 était de 47 %. Et elle était 74 % il n'y a pas si longtemps que ça, en 2012.

Le report se fait lui largement sur les véhicules à motorisation essence, passés de 48 % de part de marché en 2017 à 55 % en 2018.

Pour rappel, cette longue agonie du diesel est due à un report progressif des achats sur l'essence. Pourquoi ? Déjà parce que la différence de tarif entre le litre d'essence et le litre de diesel a largement diminuée. Jusqu'à ce que les courbes se croisent et que le diesel devienne plus cher, ce qui a été constaté en octobre dernier par exemple. De plus, non content d'avoir subi le "dieselgate", le diesel n'est plus en odeur de sainteté du tout auprès des municipalités, en France et en Europe, avec l'interdiction pure et simple décidée pour 2040 dans un certain nombre d'entre elles. La Ville de Paris a elle annoncé la fin du diesel pour 2024.

 

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