Il y a 20 ans, un petit artisan du nom de Pagani surprenait le monde de l'automobile en sortant une supercar radicale au design racé et aux spécifications impressionnante. La Zonda C12, c'était son nom, voyait le jour sept ans après la création de l'entreprise. Dévoilée au Salon de Genève 1999, elle était fabriquée à raison de 25 unités par an par celui qui se vantait de travailler à son rythme pour assurer une qualité maximale sur chacun des modèles sortant de son usine.
Galerie: Pagani au salon de Genève 2019
Pagani avait fait les choses bien puisque les premières années du développement de la Zonda ont été assurées par Juan-Manuel Fangio, à l'époque pilote le plus titré de l'Histoire de la Formule 1. Elle aurait dû prendre le nom de l'Argentin mais a finalement été baptisée Zonda après le décès de celui-ci. La Pagani est sortie en même temps que la Ferrari 360 Modena mais arborait un design bien plus radical. Équipée d'un V12 Mercedes de 6.0 litres développant 454 chevaux et 571 Nm de couple, la Zonda profitait de son châssis en carbone et de son poids de seulement 1250 kilos (140 de moins que la Ferrari) pour arracher le 0 à 100 km/h en 4 secondes, contre les 5,3 secondes de la 360 Modena.





En réalité, cette première version nommée C12 n'a été produite qu'à cinq exemplaires, avant que la C12-S, dotée du V12 AMG de 7.0 litres et 550 chevaux, ne prenne le relais. La moins radicale des Zonda a toutefois gardé un charme fou et l'exemplaire présenté il y a 20 ans à Genève fait son retour en Suisse pour cette édition 2019. Entièrement restaurée et exposée aux côtés de la Huayra Roadster, elle garde toutefois sa teinte gris métallisé de l'époque et ne souffre pas de son âge sur le plan esthétique.