C'est en 1965 que la firme de Gaydon a mis fin à la production de la DB5 originale. 55 ans plus tard, la DB5 reprend le chemin de la production, avec le même design, tout en intégrant une multitude de gadgets en référence au film Goldfinger sortie en 1964. Cette fois-ci, ce ne sont pas 900 exemplaires qui seront fabriqués, comme ce fut le cas pour la DB5 de 1963 à 1065, mais seulement 25.
Nous retrouvons quelques éléments plutôt amusants, comme une fausse mitrailleuse à l'avant, un système de projection de fumée à l'arrière, un toit amovible en option du côté passager ou encore des plaques d'immatriculation amovibles à l'avant et à l'arrière. L'intérieur n'est pas en reste avec un téléphone intégré au niveau de la porte du conducteur ou encore la présence d'un écran-radar en référence au traqueur de James Bond dans le film Goldfinger.

Pour rappel, l'Aston Martin DB5 Goldfinger Continuation, c'est son nom complet, est animée par un six cylindres en ligne atmosphérique de 4,0 litres de cylindrée développant 290 chevaux. La puissance est distribuée aux roues arrière via une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports fournie par ZF. Un différentiel à glissement limité est aussi installé pour assurer un meilleur comportement à la voiture en virage.
Aujourd'hui, les cinq premiers exemplaires sont sortis des ateliers de la marque. Les clients ont déboursé pas moins de 2,75 millions de livres (environ trois millions d'euros), pour s'offrir un tel bijou. Au total, chaque véhicule réclame environ 4500 heures de travail, soit 188 jours complets. Le plus gros du travail réside dans l'installation des multiples gadgets factices et les mécanismes permettant leur bon fonctionnement.