Que feriez-vous si vous disposiez d'environ 1,4 million d'euros ? De nombreux amateurs de voitures sauteraient sur l'occasion pour se constituer le garage de leurs rêves, à base de supercars et de voitures de luxe. Et c'est effectivement ce qu'a fait Lee Price III, un gentleman texan qui a acheté (entre autres) une Lamborghini Urus. Sauf que cet argent était en réalité destiné aux entreprises pour faire face à l'urgence de la pandémie.
L'histoire
Le Paycheck Protection Program des États-Unis prévoyait en effet la création d'un fonds de prêts à faible taux d'intérêt pour les entreprises les plus touchées par le coronavirus. Selon l'Associated Press, le fraudeur prétendait posséder trois sociétés : Price Enterprises Holdings, Price Logistic Services et 713 Construction.

Il n'est pas certain que ces sociétés existent réellement, mais le trentenaire a utilisé les fonds pour des raisons purement personnelles. Price a utilisé les plus de 1,6 million de dollars qu'il a reçus pour acheter une Lamborghini Urus à 233 000 dollars, un pick-up Ford F-350 à 85 000 dollars, une Rolex à 14 000 dollars... Sans oublier de dépenser des dizaines de milliers de dollars dans des boîtes de nuit de Houston.
Les escrocs des supercars dans le collimateur des autorités
L'homme a été condamné à neuf ans de prison pour fraude à l'encontre de l'État. Cependant, il n'est pas le seul à avoir été "attrapé" par les autorités ces derniers mois.
En mai dernier, un autre entrepreneur présumé de Californie a été arrêté après avoir reçu plus de 5 millions de dollars (4,4 millions d'euros) de prêts.
La série d'enquêtes a révélé que les sociétés n'existaient pas et qu'il est probable que l'homme avait utilisé l'identité d'une autre personne pour accéder aux fonds. Au final, il avait réussi à mettre dans son garage une Ferrari 458 Italia, une Lamborghini Aventador S et une Bentley Continental GT.
Galerie: Lamborghini Urus
Source: Associated Press