Les essais approfondis sont monnaie-courante lorsqu'il s'agit d'hypercars et de modèles ultra-exclusifs. Bugatti ne fait pas exception à la règle et met la Centodieci à l'épreuve de toutes les manières possibles. Produit à seulement 10 exemplaires, le modèle est soumis à des tests de température exigeants. La firme de Molsheim souhaite s'assurer que chaque détail de cette hypercar facturée huit millions d'euros n'est pas laissé au hasard.

Après avoir subi des tests dans le désert à plus de 50 degrés, la Bugatti Centodieci a été parquée dans une chambre spéciale où une température de -20 degrés a été reproduite pendant 12 heures. Ensuite, la voiture a été soigneusement analysée par des techniciens pour mettre en évidence toute imperfection présente sur la carrosserie en fibre de carbone ou au niveau électronique.

Une partie importante des tests concernait notamment les vitres électriques. À l'aide d'une machine spéciale, les techniciens ont détecté tout changement dans le mécanisme, et en particulier le bon fonctionnement du mécanisme anti-pincement. Ce mécanisme, présent dans toutes les voitures équipées de vitres électriques, arrête le mouvement de la vitre si elle est obstruée par un corps étranger.

La série d'essais de la Centodieci n'est cependant pas encore terminée. Bugatti prévoit une séance d'essai finale au cours de laquelle 30 000 kilomètres seront parcourus à grande vitesse. Fin 2022, une fois qu'elles auront passé les contrôles de qualité, les hypercars rejoindront enfin les garages de leurs riches propriétaires, dont celui d'un certain Cristiano Ronaldo.

L'attente dure désormais depuis août 2019, date à laquelle la Centodieci a été présentée à Pebble Beach. Depuis lors, la Bugatti de 1600 chevaux fait rêver les passionnés en parcourant plusieurs milliers de kilomètres, et notamment sur circuit, dont le Nürburgring.

Galerie: Bugatti Centodieci : les tests par -20 degrés