Carlos Ghosn l’avait annoncé plus tôt dans l’année. L’arrivée de Donald Trump à la tête des États-Unis allait probablement entraîner de nombreux changements dans l’équilibre commercial du continent nord-américain, et notamment le traité qui en règle les échanges, le fameux Alena (Accord de libre-échange nord-américain).

Durant sa campagne, Donald Trump avait été clair. Dès son arrivée au poste de président, les États-Unis renégocieraient cet accord qui permet une fiscalité favorable aux produits manufacturés soit au Mexique, soit aux États-Unis, soit au Canada. Un fonctionnement qui a notamment favorisé le développement de l’industrie automobile au Mexique, avec l’installation de nombreux constructeurs.

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Le ministre mexicain de l’Économie, Ildefonso Guajardo, a annoncé que des modifications concernant cet accord étaient déjà envisagées. Ainsi, suite à une discussion entre le Ministre et le conseiller au commerce de Donald Trump, Peter Navarro, celui-ci a déclaré que les États-Unis "veulent renforcer les chaînes de valeur en Amérique du Nord. Cela signifie que nous allons devoir procéder à un examen très approfondi des règles d’origine prévues dans le traité".

La nouvelle administration américaine ne souhaite pas maintenir la législation actuelle en l'état. Selon Donald Trump, elle aurait permis le développement de l'industrie mexicaine, aux dépens des emplois américains. Le Président, avant son investiture, a pointé du doigt plusieurs constructeurs, à l'image de Ford, BMW ou encore Toyota et General Motors. Il a notamment menacé de taxer à hauteur de 35% les produits en provenance du Mexique.

Les premières discussions devraient intervenir d’ici le mois de mai, après 90 jours de consultation auprès des industriels privés. De son côté, Donald Trump a annoncé vouloir accélérer les discussions pour renégocier ou remplacer l’Alena.

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