C'était annoncé un peu partout dans les médias, c'est désormais officiel : Matthias Müller n'est plus le patron du groupe Volkswagen. Cette décision à effet immédiat est le fruit d'un accord mutuel entre les deux parties (c'est du moins ce que dit le constructeur). Arrivé en 2015 en plein scandale des émissions truquées, le dirigeant allemand devait initialement poursuivre son mandat jusqu'en 2020.

Herbert Diess, qui était jusqu'à présent patron de la marque Volkswagen, prend les rênes du groupe. Cet Autrichien de 59 ans est arrivé dans l'entreprise à l'été 2015, après un passage chez BMW. De fait, il est étranger à l'affaire du Dieselgate qui repose sur des choix plus anciens.

Ce changement de dirigeant est accompagné d'une restructuration de l'entreprise. Les différentes marques du groupe (VW, Audi, SEAT, Skoda, Porsche, etc) sont réparties dans trois nouvelles catégories : Volume, Premium et Super Premium. Il y a maintenant un total de six secteurs d'activités, plus un autre réservé à la Chine.

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Par ailleurs, le rôle de certains cadres évolue. Ruper Stadler, le patron d'Audi, devient par exemple directeur commercial du groupe. Olivier Blume, l'homme à la tête de Porsche, intègre le directoire et va s'occuper de la production de l'entreprise. Le directeur des achats Francisco Javier Garcia Sanz quitte pour sa part le groupe.

Ajoutons qu'Herbert Diess, Rupert Stadler et Oliver Blume dirigent respectivement les catégories Volume, Premium et Super Premium. 

Ces changements interviennent après une année 2017 éclatante pour le groupe Volkswagen, avec 10,7 millions de véhicules livrés dans le monde et 11,35 milliards d'euros de bénéfices nets.

Source : Volkswagen

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